1/ Il a un "background" multiculturel
Karen Khachanov a des origines arméniennes du côté de son père comme de sa mère, ce qui lui vaut d'ailleurs le surnom de "Djan" (très courant en Arménie), que l'on pourrait traduire par "mon pote".
À la découverte de l'héritier russe.
Karen Khachanov a des origines arméniennes du côté de son père comme de sa mère, ce qui lui vaut d'ailleurs le surnom de "Djan" (très courant en Arménie), que l'on pourrait traduire par "mon pote".
Après des débuts au Spartak Moscou, il s'est exilé à 15 ans en Croatie pour débuter une collaboration avec celui qui est toujours son coach, Vedran Martic (ex Kafelnikov et Ivanisevic).
Entre-temps, il a passé plusieurs années en Espagne, où il a notamment travaillé avec Galo Blanco (ex Raonic notamment).
Citoyen du monde, Karen s'entend néanmoins très bien avec les autres "héritiers" russes de sa génération, Daniil Medvedev et Andrey Rublev.
Avant même les coaches de renom que Khachanov a côtoyés, un homme a joué un grand rôle dans sa carrière : son oncle, Alexander Zayonts, un businessman millionnaire qui l'a soutenu financièrement à ses débuts.
C'est lui, notamment, qui était allé "démarcher" Vedran Martic, alors qu'avant ses 15 ans, le joueur, pourtant déjà prometteur, ne bénéficiait même pas d'un suivi individuel en Russie. Sa progression, à partir de là, a été exponentielle.
First practice here in Dubai🇦🇪 @DDFTennis
— Karen Khachanov (@karenkhachanov) February 21, 2019
Daniil @DaniilMedwed is really excited about our doubles this week😉👊🏻 pic.twitter.com/PcnIsVNBFG
Karen s’est marié en 2016, à 20 ans, avec Veronika Shkliaeva, qui lui donnera bientôt un enfant. Au départ pourtant, ce n'était pas gagné avec celle qui jouait dans le même club de tennis que lui dans son enfance.
Le vainqueur du Rolex Paris Masters 2018 raconte : "Un jour, nous devions nous rendre à un stage, par avion. À l'aéroport, je faisais l'idiot avec des copains avec un chariot à bagages et je lui suis rentré dedans, alors qu’elle attendait avec sa mère au comptoir d’enregistrement. Sa mère lui a demandé : 'Mais c’est qui, cet idiot ? '"
TENNIS BABE: Veronika Shkliaeva, la mujer del NextGen ruso. https://t.co/LPvwpzMiS9 pic.twitter.com/GXz9x0TcDT
— Flashtenis (@Flashtenis) August 13, 2018
D'ailleurs, Veronika parle français, ce qui ne fait que renforcer les liens de Karen avec la France, où il a remporté deux titres l'an passé (Marseille et le Rolex Paris Masters, en plus de ses deux huitièmes de finale à Roland-Garros en 2017 et 2018).
S'il est un des meilleurs ambassadeurs de la jeune génération, le Moscovite n'est pas l'un des plus férus des réseaux sociaux. Il est davantage porté sur les loisirs "à l'ancienne", comme les échecs – "je suis toujours partant pour faire une partie" – ou la lecture. Son livre préféré ? "Trois Camarades", d’Erich Maria Remarque.
Bonjour @rolandgarros 🇫🇷🤩🎾 #RG19 pic.twitter.com/VIrXY41GrZ
— Karen Khachanov (@karenkhachanov) May 25, 2019
Jusqu'à l'an passé, il jouait encore avec une raquette d'un poids (310 g) digne d'un junior ! Puis, le Russe a modifié ses "specs" pour en faire un instrument de travail plus conforme à sa puissance de feu.
Cet hiver, il a changé de marque, une marque avec laquelle il jouait d'ailleurs depuis dans son adolescence. Mais l'adaptation a été plus compliquée qu'il ne le pensait. Après un début de saison contrasté, Khachanov a repris son instrument originel.