Stefanos Tsitsipas et Filip Krajinovic n'étaient pas si loin d'écrire une petite page d'histoire, vendredi soir, lorsque leur match a été interrompu par la nuit à 21h52, à quatre minutes seulement de l'heure la plus tardive pour une extinction des feux à Roland-Garros (21h56 lors du match Monfils-Fognini en 2010).
Sûrement le cadet des soucis de Tsitsipas, qui aurait probablement aimé s'endormir avec la qualification en poche. Il en était proche, puisqu'il menait 7/5, 6/3, 5-5 au retour aux vestiaires, alors que le Serbe venait de servir pour la troisième manche.
Ce samedi, alors que la chaleur a fait son apparition à Roland-Garros, la reprise a été bien compliquée pour le 6e mondial, qui s'en est finalement sorti 7/5, 6/3, 6/7(5), 7/6(6). Krajinovic a pourtant également servi pour le quatrième set, puis obtenu une balle de set dans le jeu décisif.
Une fois de plus, Tsitsipas a démontré toute sa "moelle". Le voilà en huitièmes de finale, un stade qu'aucun joueur grec n'avait atteint depuis Lazaros Stalios en 1936.