Sabatini à l'honneur

Le prix Philippe-Chatrier, qui porte le nom de l’ancien président de l’ITF (de 1977 à 1991) et de la FFT, a été décerné pour la première fois en 1996.

Il récompense les personnes et les organisations qui contribuent au rayonnement du tennis, sur le court et en coulisses.

"Ce prix, j'en suis profondément reconnaissante, parce que le tennis m'a beaucoup donné, bien plus d'ailleurs que ce que moi j'ai donné au tennis. Ce que je suis aujourd'hui, ce que je peux faire, c'est grâce au tennis. Le tennis m'a ouvert l'esprit, m'a donné la possibilité de voyager", a déclaré celle qui a disputé quatre demi-finales à Roland-Garros (1985, 1987, 1991, 1992), tournoi qu'elle avait remporté en simple juniors à 14 ans avant de participer à son premier tableau final l'année d'après.

Associée à son amie Steffi Graf, qui fut l'une de ses grandes rivales, l'Argentine disputa également trois fois la finale du double Porte d'Auteuil (1986, 1987 et 1989).

Des souvenirs marquants à "Roland"

"Le premier souvenir, c'est évidemment lorsque j'ai gagné en juniors. Ce moment était très important pour moi. Jouer ici, cela a toujours été spécial, parce que j'ai grandi sur la terre battue et l'ambiance de Roland Garros a toujours été très particulière", a-t-elle ajouté.

"Il y a d'autres matchs dont je me souviens, qui ne sont pas forcément positifs. Lorsque j'ai perdu en quarts de finale contre Mary-Joe Fernandez en 1993 (NDLR : elle avait mené 6/1, 5/1, 40-15) et puis contre Monica Seles, lors d'une demi-finale où j'avais la possibilité de devenir numéro un mondiale."

Désormais installée en Suisse, la championne argentine consacre la plus large partie de son temps au développement de sa marque de parfum. Et a annoncé qu'elle allait s'impliquer de plus en plus, via la fédération argentine, dans le développement du tennis féminin dans son pays.