Où en est-on un an plus tard ? Le Serbe a pris du galon avec sa finale au Masters 1000 de Monte-Carlo mi-avril. Quant à l’Allemand, sa préparation pour Roland-Garros n’a pas été optimale : il n’a dépassé les quarts de finale dans aucun des trois Masters 1000 sur terre battue.
D'où le programme effarant qu'il s'est infligé durant le printemps. Contrairement aux autres gros bras du circuit, Zverev a joué toutes les semaines depuis mi-avril, ajoutant les tournois de Marrakech, Barcelone, Munich et Genève (où il s'est imposé) à son agenda.
Ne soyons pas surpris si le numéro 5 mondial a quelques passages à vide pendant ce troisième tour. Et ne nous inquiétons pas pour lui, qui ne voit pas que du négatif dans le fait de jouer des matchs longs :
"J'ai un rapport particulier avec le public parisien car ici, les spectateurs me voient beaucoup. Je pense que c'est moi qui passe le plus de temps sur le court quand je joue. Ils se sont habitués à moi. C'est une bonne chose, j'espère que le public va me soutenir pendant tout le tournoi."