Les 5 matchs à ne pas rater lundi

Serena Williams et Novak Djokovic, entre autres, effectuent leurs débuts ce lundi.

Roland-Garros 2018, Serena Williams, entraînement, training©Corinne Dubreuil / FFT
 - Amandine Reymond, Julien Pichené et Rémi Bourrieres

Denis Shapovalov (n°20) – Jan-Lennard Struff (44e)

Court n°7 - 4e rotation

Comme son printemps n’a pas été fameux (2 victoires et 5 défaites), voilà qui ressemble à un premier tour piège pour Denis Shapovalov. On oublie en effet trop souvent que la gâchette du grand Jan-Lennard Struff (1,96m) ne fait pas des dégâts que sur surface rapide.

À l’écouter, l’ocre serait même la couleur préférée du 44e joueur mondial. Il est vrai que son tableau de chasse du printemps lui donne raison : David Goffin, Stefanos Tsitsipas, Nick Kyrgios, Grigor Dimitrov ou encore Marin Cilic ont tous succombé au jeu brutal de cet Allemand de 29 ans. Sans oublier… Denis Shapovalov, que Struff a dominé (5/7, 6/3, 6/1) au premier tour du Masters 1000 de Monte-Carlo. Pour l’anecdote, c’était le 15 avril, jour même des 20 ans du Canadien. Struff n’est pas du genre à faire des cadeaux…

Jan-Lennard Struff©Philippe Montigny / FFT

Novak Djokovic (n°1) - Hubert Hurkacz (43e)

Court Philippe-Chatrier - 3e rotation

Il est rare de voir le Serbe se faire bousculer dès son entrée en lice. À Roland-Garros, Novak Djokovic n'a plus lâché un set pour son premier tour depuis 2011. Et cette année ? Le patron du circuit va en effet débuter contre l'un des jeunes que de nombreuses têtes de série espéraient éviter : Hubert Hurkacz (20 ans), dont le jeu plutôt violent (gros service et gros coup droit) a déjà écœuré cette saison l'Autrichien Dominic Thiem (à Miami) et le Japonais Kei Nishikori (à Rotterdam et Indian Wells).

Le nouveau numéro un polonais s'est aussi fait remarquer sur terre battue à Madrid (certes, un peu moins que Djokovic, qui lui a remporté le tournoi) en dominant Lucas Pouille, avant de mener d'un break (2-0) dans le troisième set en huitièmes de finale contre l'Allemand Alexander Zverev. Avec de telles références en poche, on peut l'imaginer donner du fil, ou plutôt des barres de fer, à retordre à Djokovic.

Hubert Hurkacz©Julien Crosnier / FFT

Daniil Medvedev (14e) – Pierre-Hugues Herbert (42e)

Court n°14 - 1ère rotation

Teddy Riner a eu la main lourde pour Pierre-Hugues Herbert lors du tirage au sort puisque le 42e mondial a hérité de la tête de série n°12, le Russe Daniil Medvedev.

Titré à Sofia en février, Daniil Medvedev a aussi brillé au début de la saison sur terre battue en atteignant les demi-finales du Masters 1000 de Monte-Carlo avec des victoires sur Stefanos Tsitsipas et Novak Djokovic au passage. À Barcelone, il avait sorti Kei Nishikori en demi-finales avant de céder contre Dominic Thiem. De quoi engranger de la confiance, même s’il n’a pas vu le deuxième tour à Madrid et à Rome…

Battu lors de leur affrontement à Rotterdam en 2016, Pierre-Hugues Herbert s’était cependant imposé en qualifications à Marseille en 2015. Cette saison, l’Alsacien est en pleine progression en simple. Il a d’ailleurs atteint son meilleur classement (36e) en février après sa finale à Montpellier. Malgré un jeu plus adapté aux surfaces rapides, "P2H" a signé de belles victoires sur terre cette année en éliminant Fernando Verdasco et Kei Nishikori à Monte-Carlo, avant de rallier les demi-finales à Budapest. Suffisant pour créer la surprise ? 

Pauline Parmentier (66e) – Kiki Bertens (4e)

Court Suzanne-Lenglen - 1ère rotation

Pas de chance au tirage non plus pour Pauline Parmentier, opposée d’entrée à Kiki Bertens, récente gagnante du tournoi de Madrid et demi-finaliste à Rome. La numéro quatre mondiale, déjà demi-finaliste ici même en 2016, est assurément l’une des principales favorites de cette édition 2019. 

Mais devant son public et sur sa meilleure surface, Pauline Parmentier, 66e mondiale, tentera de se sublimer pour déjouer les pronostics. Elle en a les moyens et sait comment jouer contre Kiki Bertens, qu’elle a battue lors de leurs trois précédentes confrontations. Sur dur, il est vrai.



Serena Williams (n°10) - Vitalia Diatchenko (82e)

Court Philippe-Chatrier, 4e rotation

Serena Williams, elle, sera opposée à la Russe Vitalia Diatchenko, 28 ans, 83e mondiale.

Pas un tirage "infâme", a priori, pour l'Américaine en quête de repères sur terre battue après une préparation perturbée par une blessure au genou gauche, dont l'état semblait toutefois en amélioration à la lumière de ses premiers entraînements à Paris. La Russe, native de Sotchi, comme son compatriote Yevgeny Kafelnikov, vainqueur de Roland-Garros en 1996, garde un mauvais souvenir de sa seule confrontation face à Serena, à l'US Open 2015 (abandon à 6/0, 2-0).

Méfiance tout de même face au jeu atypique de cette joueuse longiligne qui, avec son jeu tout à deux mains, avait terrassé Maria Sharapova l'an dernier à Wimbledon à l'issue d'une superbe remontée. Souvenir aussi de ses huit balles de match sauvées au premier tour ici en 2009 face à Mathilde Johansson.  Un gros cœur, donc…

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