5 choses à savoir sur Marta Kostyuk

Elle est très bien entourée

Marta Kostyuk a grandi dans une famille de sportifs. Sa mère, Talina Beiko, qui est également son entraîneur, a joué sur le circuit dans les années 90. Elle a même remporté deux 10 000 $ dans les années 1994. Son oncle, Taras Beiko, a joué pour l’URSS dans les années 80, puis pour l’Ukraine. Son manager n’est autre que l’ancien 3e joueur mondial, Ivan Ljubicic. Le Croate donne d'ailleurs de précieux conseils à l’espoir ukrainien. Membre de l'équipe d'Ukraine de Fed Cup, Kostyuk qui vit à Monaco côtoie régulièrement la numéro un, Elina Svitolina. Un exemple de réussite.

Une forte personnalité

Du haut de son mètre soixante-dix-neuf, Marta ne passe pas inaperçu. Avec ses yeux bleus et sa longue chevelure blonde, l’Ukrainienne se montre aussi à l’aise devant une caméra ou un parterre de journalistes que raquette en main. Dotée d’un fort caractère, elle maîtrise aussi bien l’humour que l’art du contre-pied.

En 2016, Marta a pris la parole à la tribune de la Verkhovna Rada, le parlement ukrainien, et a demandé aux députés d'adopter une loi sur la fiscalité préférentielle pour les entrepreneurs et les hommes d'affaires qui soutiennent le sport. La proposition fut rejetée mais l'aplomb et le culot de cette jeune fille de 13 ans n'était alors pas passé inaperçu. "Ils m’ont demandé de faire un discours en survêtement, mais j’ai dit non, car premièrement, je suis une fille et deuxièmement, j’ai envie d’être une joueuse de tennis seulement sur le court, mais pas dans la vie de tous les jours."

Une athlète acrobate

Kostyuk a pratiqué la gymnastique acrobatique avant d’abandonner pour se concentrer sur le tennis. Cette activité lui a permis de développer des qualités d’élasticité, de souplesse et un certain goût pour le show. A une période, elle célébrait ses victoires avec une acrobatie. Comme après sa victoire en finale du tournoi 60 000 $ de Burnie en février 2018, où elle a réussi un flip arrière sur le court. En avril dernier, la WTA a élu "plus joli point du mois" un coup de Marta Kostyuk face à Daria Kasatkina, à Istanbul. Voir ci-dessous.

Du Covid à un premier huitième en Grand Chelem

Marta Kostyuk a connu une saison en forme de montagnes russes. Entrée pour la première fois dans le top 100 en novembre dernier, elle a débuté l'année en trombe en disputant sa première demi-finale sur le circuit principal à Abu Dhabi, avant d'être victime d'une blessure à l'épaule.

Kostyuk a ensuite été touchée par le coronavirus. "Le virus avait gravement attaqué mes poumons en particulier et d'autres parties de mon système, ce qui rendait plus difficile que prévu ma récupération", a-t-elle révélé le 15 mars sur son compte Instagram. Elle est revenue cette semaine sur cette période difficile : "Je ne pouvais pas vraiment marcher quand j'étais chez moi parce que je n'avais plus de souffle. Tout ce que je pouvais faire c'était de rester couchée dans mon lit et d'essayer de récupérer."

"Je crois que Dieu essaye de me rendre de plus en plus forte", analyse-t-elle maintenant avec le recul, lors d'une quinzaine déjà réussie. Au premier tour, Kostyuk a battu sa première top 20, Garbiñe Muguruza, championne en 2016. En atteignant les huitièmes de finale sans perdre un set, la 81e joueuse mondiale est devenue la plus jeune joueuse ukrainienne à réaliser cet exploit. Un nouveau record en poche.