Peut-on comparer cette génération avec celle que vous formiez avec Corrado Barazzutti et Paolo Bertolucci. Celle qui a gagné la Coupe Davis en 1976 ?
Chaque période à ses joueurs. Il ne faut pas faire de comparaison, c’est un autre monde. Quarante-cinq ans sont passés. Profitons de ce moment. Il n'y a pas si longtemps, personne n’aurait espéré voir autant de garçons aller aussi loin dans un tournoi comme Roland-Garros. Nous y sommes et c’est un événement très positif, mais je ne ferais pas de comparaison avec nous. Chacun sa propre carrière.
Est-ce qu’il existe encore un style de jeu italien ?
Ce sont trois joueurs complètement différents, avec trois styles différents, venant de trois régions différentes. Maintenant, il n’y a plus d'école italienne, française, suédoise ou américaine… Tout est mondialisé. Qui pouvait penser que le joueur, peut-être le plus fort de l’histoire, serait Suisse ? On ne pouvait pas le prévoir et je ne crois pas qu’on puisse affirmer qu'il y ait une école suisse. Maintenant, dans le tennis, on peut devenir fort dans n’importe quel pays du monde. Les écoles qui développaient un certain style n’existent plus.