Freiné par des blessures, le Français, huitième de finaliste à l’Open d’Australie, se mesure à l’Argentin Tomas Martin Etcheverry (n°28). Gros plan dans le Quotidien du jour.
Arthur Cazaux, dans l’inconnu
Le Quotidien du jour pose sa loupe sur le Français Arthur Cazaux, qui entre en lice sur le court Suzanne-Lenglen en deuxième rotation.
Révélation du début de saison, Arthur Cazaux (21 ans, 77e) s’est d’abord imposé au Challenger de Nouméa, avant de se hisser en huitièmes de finale à l’Open d’Australie. Au cours de son épopée à Melbourne, le joueur du Stade Toulousain Tennis Club a sorti Rune au deuxième tour, après un superbe combat en quatre sets. "C’est encourageant, c’est sûr. J’avais envie d’aller plus loin. Ça va m’apporter beaucoup pour la suite avec pas mal de premières : première victoire en Grand Chelem, première victoire contre un top 10, première fois en deuxième semaine... Je ne pensais pas acquérir tout ça aussi tôt dans la saison", soulignait alors celui qui visait une entrée dans le top 50 au cours de l’année.
Par la suite, Cazaux est sorti des qualifications à Dubaï, avant d’éliminer d’entrée l’Italien Musetti (26e), pour finalement s’arrêter au deuxième tour. En raison de pépins physiques, le Montpelliérain n’a pu étrenner son nouveau statut. Victime d’une perte de connaissance et de crampes généralisées en plein match qualificatif à Miami, Cazaux s’est ensuite blessé à la cheville lors du tournoi de Barcelone. Depuis, le Français s’est soigné mais n’a plus joué. Il arrive donc Porte d’Auteuil sans repères.
Pour son troisième Roland-Garros, son temps d’adaptation s’annonce limité puisqu’il se mesure à un redoutable terrien, l’Argentin Tomas Martin Etcheverry, quart de finaliste ici-même l'an dernier, récent finaliste à Lyon et demi-finaliste à Barcelone et Houston.