Benjamin Bonzi préfère ne pas parler d’éclosion. Plutôt de sa meilleure année. A 24 ans, le joueur du Stade Toulousain arrive à Roland-Garros avec dans sa besace 25 matchs (et deux titres) remportés sur le circuit Challenger. Alors forcément, le protégée de Lionel Zimbler espère dépasser enfin à Roland-Garros le stade du 2e tour, atteint en 2017 et 2020.
"Je vais essayer d’aborder cette édition comme un autre tournoi, même si ici, c’est forcément à part. Je n’ai pas forcément envie de changer de mes habitudes de préparation. On se bat toute l’année pour entrer dans les tableaux et avoir ce bonus d’être invité directement, c’est incroyable. Je vais aborder ce premier tour au mieux, mais sans changer des autres tournois, je vais rester sur un schéma qui marche."
"Plus de sérénité"
Grâce aux victoires engrangées cette saison, qui font de lui le meilleur Français à la Race avec Chardy et Rinderknech, le protégé de Lionel Zimbler peut espérer voir plus loin que ce 2e tour où il a chuté à deux reprises. "Cette année, j’ai fait des matchs contre des joueurs très bien classés où ça se joue à pas grand-chose, a-t-il confié. Il y a donc eu des prises de conscience à ce niveau-là, mais aussi beaucoup d’évolution, de progrès dans quasiment tous les domaines du jeu. J’arrive avec beaucoup de confiance. J’espère faire le plus long parcours ici."
Bonzi, qui a également remporté 11 Futures depuis 2015, affronte au premier tour l’Argentin Facundo Bagnis, qui réalise une saison solide sur terre battue lui aussi. A prendre au sérieux, mais Benjamin Bonzi se veut confiant. "J’ai aussi beaucoup évolué sur le plan de la stabilité mentale, sur la sérénité sur le court. Aujourd’hui, je n’ai pas atteint mon plein potentiel, il y en a encore sous la pédale. Je vais continuer à travailler et on verra où ça va me mener." Sous entendu, le plus loin possible...