Impérial lors de son entrée en lice contre Flavio Cobolli, Carlos Alcaraz s'est montré un peu plus inconstant ce jeudi pour son 2e tour face à Taro Daniel. Le n°1 mondial a même lâché un set pour finalement s'imposer 6/1, 3/6, 6/1, 6/2 en 2h25.
Alcaraz, une alerte sans conséquence
Le n°1 mondial a lâché un set contre Taro Daniel.
Un relâchement au début du 2e set
C'est une petite piqûre de rappel - sans conséquence pour cette fois - pour Carlos Alcaraz : il peut encore connaître, ici ou là, quelques trous d'air dans son jeu, qu'il devra gommer par la suite. Dans des conditions de jeu toujours particulières à cause du vent tourbillonnant au-dessus du court Philippe-Chatrier, le n°1 mondial s'est montré quelque peu inconstant ce jeudi face à Taro Daniel, face auquel il a concédé deux breaks, dont un qui lui a coûté le 2e set. Mais l'Espagnol avait beaucoup de marge, néanmoins. Suffisamment en tout cas pour passer l'écueil en quatre sets (6/1, 3/6, 6/1, 6/2 en 2h25).
Après avoir survolé son 1er tour lundi dernier en remportant les huit premiers jeux de son match face à l'Italien Flavio Cobolli, le Murcien semblait parti pour une nouvelle promenade de santé à l'issue de la manche inaugurale (6/1). Mais une saute de concentration lui a coûté son service d'entrée de 2e set, dans lequel il n'a jamais revu son break de retard.
La faute aussi à un Taro Daniel qui a alors abattu ses meilleurs atouts, emballant la partie en démontrant une belle qualité de main et prenant d'ailleurs son adversaire à plusieurs reprises à son propre jeu de l'amortie. A ce moment du match, le Japonais jouait nettement mieux que sa 112e place mondiale.
En regagnant sa chaise après la perte de cette deuxième manche, Alcaraz avait le regard circonspect, mais pas non plus exagérément inquiet. De fait, il n'a pas mis longtemps à remettre les pendules à l'heure au 3e set. Si Taro a évité de peu le 6/0 et a aussi connu un ultime sursaut au début du 4e set en effaçant un break de retard, il n'a globalement rien pu faire pour endiguer l'accélération du patron du circuit.
"Taro m'a fait pas mal travailler aujourd'hui, c'est un joueur difficile, rapide et je trouve qu'il a joué à un très bon niveau, a commenté Alcaraz au micro de son illustre compatriote Alex Corretja. Mais j'ai réussi à rester concentré et globalement, au regard des conditions venteuses, je suis content de mon niveau".
L'Espagnol de 20 ans, qui n'a jamais perdu le moindre match en Grand Chelem contre un joueur classé au-delà du top 100, affrontera au 3e tour Denis Shapovalov. S'il se confirme que le Canadien est sur la bonne voie d'un retour à son meilleur niveau, il pourrait constituer un premier vrai gros test pour Carlos Alcaraz.