Battue en finale par Iga Swiatek l'an dernier, Coco Gauff se présente Porte d'Auteuil après trois éliminations prématurées sur terre battue, à Stuttgart, Rome et Madrid. Mais l'air parisien semble lui réussir et du haut de ses 19 ans, la n°6 mondiale compte bien jouer libérée dès le premier tour, contre l'Espagnole Rebeka Masarova.
Coco Gauff : "Je ne suis pas la même que l'an dernier"
La finaliste de la dernière édition a assuré qu'elle revenait détendue et en confiance, malgré une saison mitigée sur terre.
L'an dernier, vous parliez de l'importance de ne pas trop penser aux résultats pour gérer la pression. Comment vous sentez-vous depuis votre arrivée ici, après une année faite de hauts et de bas ?
Coco Gauff : J'aurais voulu aborder cette édition de la même manière mais je pense que ça ne serait pas réaliste, car je ne suis pas la même personne que l'an dernier. Je dois trouver la bonne manière d'aborder ce tournoi par rapport à celle que je suis aujourd'hui. Mais je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression de toujours bien me sentir à Paris. Je ne sais pas si c'est la ville ou l'ambiance, mais ça me met beaucoup plus à l'aise. Je me sens mieux, bien plus relâchée que lors des tournois précédents.
En quoi êtes-vous différente de l'an dernier ?
C.G : Je sens que je suis en train de devenir une adulte. L'année dernière, j'avais 18 ans, cette année j'en ai 19. C'est une phase de transition pour moi. J'ai le sentiment de me construire en permanence et d'être une nouvelle personne chaque année. Quand je regarde des photos de moi il y a un an, je vois quelqu'un d'autre. J'essaie de faire le tri entre les aspects de ma personnalité que je veux garder et ceux que je veux améliorer. Sur et en dehors du court, j'ai le sentiment d'avoir toujours été une adulte depuis que j'ai rejoint le circuit, car ça t'oblige à devenir mature.
Vous avez rapidement été éliminée à Madrid et Rome, mais vous êtes restée pour jouer les doubles (deux finales perdues). Cela a-t-il été dur à vivre ou plutôt positif ?
C.G : Ça m'a vraiment aidée parce que je pouvais m'entraîner avec les filles quand je n'avais pas de matchs en double. Beaucoup de filles qui ont perdu tôt dans le tableau de Rome ont pu jouer avec moi et heureusement, car je ne sais pas comment je me serais sentie sinon. Jouer le double, ça occupe et j'étais ravie d'être à Rome, malgré la météo qui n'était pas aussi bonne qu'ici !
Vous travaillez beaucoup votre coup droit en ce moment, est-ce l'une de vos priorités ?
C.G : C'est sûr que c'est quelque chose que je dois améliorer. L'année dernière, j'ai gagné beaucoup de points grâce à ce coup droit et je vais certainement continuer cette année. Je fais ce que dit mon coach, mais j'essaie aussi d'exprimer davantage mon jeu, le tennis que j'ai envie de jouer. Même si j'ai eu plus de mal en revers lors de mes derniers matchs, je travaille dessus et je me sens assez confiante pour ce tournoi.