Kasatkina ne peut d’ailleurs pas s’empêcher de sourire lorsqu’on lui demande si la carrière de Sabalenka constitue une source d’inspiration pour elle. L’actuelle n°8 mondiale souligne la difficulté d’évoquer publiquement une autre joueuse, mais reconnaît que cette concurrence est bénéfique pour toutes.
"À ce titre, je peux remercier Anett (Kontaveit), par exemple. Nous sommes amies, donc je peux le dire. Elle était N°2 l’année dernière et ça m’a encouragée à repousser mes limites car je voulais la même chose. Je me disais : 'J’y suis presque'."
"Quand on est une jeune joueuse qui débarque sur le circuit, on voit Angelique Kerber, Simona Halep et Serena Williams, et on se dit qu'on n'atteindra jamais leur niveau. Elles sont trop fortes. Mais quand on voit des joueuses avec lesquelles on a grandi, avec lesquelles on était en concurrence et qu’on battait parfois, quand on les voit gagner des grands titres ou obtenir de bons classements, on se dit que rien n’est impossible. C’est comme ça que ça marche."
Sur le circuit WTA, tout va en effet très vite. Il n’y a pas si longtemps, le tennis féminin semblait se résumer à un duel entre Iga Swiatek et le reste du monde. Sacrée à Roland-Garros et à l’US Open, la Polonaise paraissait inarrêtable et s’était confortablement installée en haut de la hiérarchie mondiale, terminant l’année 2022 avec plus de points que ses deux poursuivantes réunies.