Roland-Garros : une première, un déclic
Simona Halep ne pourra plus jamais être présentée comme “la meilleure joueuse à ne pas avoir encore remporté un titre du Grand Chelem“. Car depuis le 9 juin dernier, à Paris, la Roumaine fait officiellement partie du club des championnes en majeurs.
À son quatrième essai, après deux finales perdues à la Porte-d’Auteuil (en 2014 contre Maria Sharapova et 2017 face à Jelena Ostapenko) et une autre à Melbourne, en début d’année (contre Caroline Wozniacki), la protégée de Darren Cahill est enfin parvenue à franchir le dernier obstacle psychologique qui l’empêchait d'arriver jusqu’au titre dont elle rêvait déjà enfant.
Cette fois-ci, même menée un set et 2-0 par Sloane Stephens, Simona Halep n’a pas paniqué pour finalement s’imposer en finale. “Le fait d’avoir fini l’année 2017 à la première place mondiale m’a enlevé de la pression, a-t-elle expliqué. J’ai pu prendre davantage de plaisir et me concentrer sur d’autres choses, comme améliorer encore mon jeu, avoir une meilleure attitude sur le court et simplement donner tout ce que j’ai.“
Mais le vrai déclic a été, a-t-elle révélé, de “décider de ne plus baisser les bras dans un match, quel que soit le moment“. Une prise de conscience suivie d'actes.