Après Nicolas Mahut et Michaël Llodra, finalistes en 2013, et Julien Benneteau et Edouard Roger-Vasselin, titrés en 2014, le même Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert forment la troisième paire 100 % française à disputer la finale de Roland-Garros en six ans. Ils sont opposés à la paire Mate Paris/Oliver Marach.
Mahut - Herbert pour une première
Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert visent un premier titre à Paris face à Marach / Pavic.
Quand le coup droit de Pierre-Hugues Herbert a frappé de plein fouet l'oreille de Nicolas Mahut jeudi après-midi, tout le monde a craint que le parcours des Français ne s’arrête dès le troisième jeu de leur demi-finale contre Mektic/Peya. Mais après de longues minutes d’incertitude, "Nico" a fait son retour sur le court Suzanne-Lenglen, où les deux amis se sont finalement imposés 6/3 6/4 pour rejoindre la finale.
"Une deuxième chance"
Eux qui n’avaient jamais dépassé les huitièmes de finale Porte d’Auteuil ont enfin conjuré le sort pour s’offrir une première finale (ensemble) à Roland-Garros. Une vraie première pour Pierre-Hugues Herbert à Roland-Garros mais pas pour Nicolas Mahut, qui n’a pas oublié sa finale perdue en 2013 aux côtés de Michaël Llodra. "Je me disais : 'Voilà, j'ai peut-être laissé passer ma chance ici', se souvenait l’Angevin après la demi-finale. On a une deuxième chance. Je n'ai pas oublié mes larmes mais c'est le passé. Cette finale perdue va me servir pour mieux aborder celle-là. J'avais été très très stressé avant le match. J'espère que je le serai un peu moins samedi. Qu'on va pouvoir bien parler, bien se préparer et encore une fois faire un grand match."
Rassurés par les examens médicaux passés samedi matin, Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert ont pris leurs marques vendredi matin sur le court Philippe-Chatrier, où ils affronteront samedi l’Autrichien Oliver Marach et le Croate Mate Pavic, tombeurs des Espagnols Feliciano Lopez et Marc Lopez en demi-finales vendredi (6/4 7/5). Un challenge de taille pour les Français face aux hommes en forme du moment, vainqueurs de l’Open d’Australie et numéros un mondiaux de la spécialité.
"C'est vraiment l'équipe en confiance cette année. Depuis Wimbledon l'an dernier, ils ont gagné énormément de matchs. Ça se ressent. Sur leur quart de finale, ils ont réussi à gagner un match mal embarqué parce que justement, ils surfent sur cette confiance-là. Il y a quinze jours, ils ont gagné Genève alors qu'ils étaient menés un set un break… Pour l'instant, tout va en leur faveur." Mais le public du court Philippe-Chatrier, lui, sera bien derrière ses Bleus.