Ugo Humbert est prêt pour ses retrouvailles avec Lorenzo Sonego. Battu par l'Italien au deuxième tour l'an passé, le 17e joueur mondial entend bien prendre sa revanche ce dimanche sur le court Suzanne-Lenglen. Détendu et souriant pour sa première conférence de presse depuis son arrivée dans la capitale, le protégé de Jérémy Chardy espère revivre de belles émotions avec le public parisien.
Ugo Humbert : "Un tournoi fantastique"
Opposé à Lorenzo Sonego ce dimanche pour son entrée en lice, le numéro un français Ugo Humbert s'est présenté tout sourire face à la presse.
Sur son entrée en lice ce dimanche
"Je n'ai pas eu le choix (rires) ! Je ne me suis pas vraiment posé la question, je suis arrivé vendredi soir à Paris. Ça me met tout de suite dedans. En plus, je joue dès 11 heures, il n'y aura pas de temps d'adaptation. C'est bien aussi, je vais aller sur le court pour un match"
À propos de Lorenzo Sonego, son adversaire au premier tour
"Sonego, je l'ai joué deux fois à Monte-Carlo (en 2023 et en 2024) et à Roland-Garros l'année dernière. Je commence à le connaître. À chaque fois, on fait de superbes matchs. C'est un grand joueur, créatif et agressif. Ce n'est pas le gars qui aime courir et qui remet toujours une balle de plus. Il est dangereux, il a un super toucher. Je m'attends à un match difficile.
Lors de notre dernière confrontation à Monaco, il a fait beaucoup d'amorties mais je suis resté dans ma ligne de conduite, j'ai joué mon jeu de gaucher. J'ai essayé de jouer plus haut sur son revers pour ensuite pouvoir prendre la balle plus tôt à la moindre opportunité. Je n'ai pas paniqué après avoir perdu le premier set. Physiquement, j'ai senti que je prenais le dessus. Je vais essayer de refaire la même chose. En tout cas, ce sera une belle bataille."
Sur le public de Roland-Garros
"Mes aventures à Roland-Garros n'ont jamais duré très longtemps (rires) ! Je trouve que c'est un bon public. Dès que tu joues en France, les gens n'attendent qu'une chose : que tu te battes du premier au dernier point. Que tu joues bien ou mal, ce n'est pas le plus important. Ils veulent que tu te donnes à fond pour être derrière toi. En fait, les Français jouent à deux contre un, ce sont des ambiances fantastiques. Quand j'ai joué Kyrgios en Australie, tu sentais le public derrière lui, c'était fabuleux. Ce n'est pas facile pour l'adversaire, il faut s'en servir."
Concernant son programme de l'été
"Je ne me pose pas trop de questions. Je suis très content d'être là. Roland-Garros est un tournoi fantastique pour tous les Français. En plus, j'ai regardé un peu les "qualifs", j'ai vu qu'il y avait un soutien de dingue, une ambiance de folie. J'ai un programme incroyable. Quand tu aimes le tennis, que tu joues Roland-Garros, Wimbledon et puis les Jeux Olympiques... Je m'estime chanceux. Je suis très content de pouvoir le faire."