Amélie Mauresmo : Je vous mentirais si je vous répondais qu’il ya un mois et demi j’aurais pensé le voir en demi-finale de l’Open d’Australie. En revanche, sur la performance de chaque match, ce n'est pas surjoué et c'est assez posé. Il y a un mois et demi, il n'était pas à ce niveau-là. À force de travail, il a progressé. Mentalement, il est très posé et la confiance est arrivée au fur et à mesure. Il trouve sa routine. Il n'y a rien d'extraordinaire. Sur des matches au meilleur des cinq sets, on fait assez light sur les journées off, on met des petites intentions ici ou là dans certaines phases de jeu. On privilégie la récupération : le sommeil, la nutrition, l'hydratation.
Nous, entraîneurs, sommes sur la préparation du match, c'est-à-dire les vidéos, bien noter tout ce qu'on a envie de faire passer au joueur, etc. Toujours penser au lendemain, essayer d'avoir un coup d'avance. Pour jouer contre Novak, J'ai mon idée que je ne vais évidemment pas développer ! J'ai beaucoup de choses très précises sur le jeu de Novak et de Lucas. Il ne faut pas oublier qu'on a des consignes d'ajustement par rapport à l'adversaire mais l'acteur principal, c'est le joueur et l'identité de jeu de son joueur.“