De retour à un bon niveau (Richard Gasquet), en quête de résultats (Benoît Paire) ou dans une dynamique positive (Arthur Rinderknech), les trois Français rêvent d'un beau parcours à Paris.
Richard Gasquet, chef de file des Bleus
Zoom du Quotidien sur Richard Gasquet, Benoît Paire et Arthur Rinderknech, trois des 10 Français et Françaises en lice ce lundi 23 mai.
Richard Gasquet - Toujours vert
S’il a souhaité se raconter dans une biographie sortie récemment, Richard Gasquet (35 ans, 75e ATP) n’a pas l’intention de raccrocher ses raquettes. Le Biterrois vient ainsi d’atteindre les demi-finales à Genève, après s’être offert le n°2 mondial Daniil Medvedev. Quart-de-finaliste en 2016, l’ex-n°7 mondial, dispute son 19e Roland-Garros ! Il démarre face au Sud-Africain Lloyd Harris, huitième-de-finaliste à Miami et présent au 3e tour à Barcelone sur terre battue. Gasquet a remporté leur unique duel sur dur à Dubaï en 2020 (7/6, 6/4).
Affronte le Sud-africain Lloyd Harris en 4e rotation sur le court Suzanne-Lenglen
Benoît Paire - L’effet Roland
Certes, Benoît Paire (33 ans, 67e ATP) est en manque de résultats. Mais le talent de l’Avignonnais, au revers de velours et aux amorties finement ciselées, n’a pas disparu. D’autant que les tournois majeurs le motivent toujours autant, comme le montre son 3e tour à l’Open d’Australie (victoire au 2e tour devant Dimitrov, avant de céder en 4 sets contre Tsitsipas). Porte d’Auteuil, où il a atteint les 8es de finale en 2019, Paire croit en son étoile : "Je fais un début de saison catastrophique, je ne joue pas mon meilleur tennis, je ne suis pas à mon top mentalement, reconnaît celui qui vient de lancer sa marque de t-shirts. Mais c’est Roland-Garros et c’est mon tournoi préféré".
Affronte Ilya Ivashka sur le court Simonne-Mathieu en 4e rotation
Arthur Rinderknech - Passer la première
Arrivé sur le circuit en 2018, après quatre ans passés à l'université au Texas, Arthur Rinderknech (26 ans, 65e ATP) a depuis connu une ascension fulgurante. Fils de l’ancienne joueuse Virginie Paquet, ce grand gabarit, impitoyable au service, est d’abord entré dans le Top 100 en juillet dernier, avant de flirter avec le Top 50 en début d’année. À Roland-Garros, Rinderknech, qui s’entraîne en Bretagne avec Manuel Guinard sous la houlette de Sébastien Villette, n’a jamais passé un tour, contrairement à Wimbledon et l’Open d’Australie. Il se verrait bien cocher cette case dès cette année, malgré une blessure au poignet droit qui l’a freiné dans son élan depuis sa finale prometteuse à Adélaïde en janvier dernier. Et face à l’imprévisible Alexander Bublik, qui n’a pas gagné un match depuis son 2e tour à Monte Carlo, tout est possible.
Affronte Alexander Bublik sur le court 14 en 4e rotation