Dans le sillage de son premier trophée en Masters 1000 soulevé à Monte-Carlo, le n°7 mondial espère retrouver les mêmes sensations Porte d'Auteuil. Après de nombreux changements dans sa préparation et avec un brin de confiance en plus, celui qui s'est imposé en 2014 chez les juniors est un sérieux outsider.
Andrey Rublev : "Mon titre m'a donné plus de confiance"
Le quart de finaliste de l'an dernier veut confirmer à Paris après avoir glané son premier Masters 1000.
Quel était votre ressenti après votre première victoire en Masters 1000 ?
Andrey Rublev : C'était un sentiment vraiment spécial. Je ne m'y attendais pas du tout. J'ai changé des choses et cela m'a donné confiance sur et en dehors du terrain. Je sentais que j'étais meilleur à l'entraînement, c'était probablement la récompense que je recherchais. Lors des tournois, il y a eu de bons résultats, et d'autres moins bons, des hauts et des bas. Avec le titre à Monte-Carlo, j'ai encore plus confiance dans le fait que je suis sur la bonne voie.
Quels sont vos liens avec la France ?
A.R : Je ne sais pas, c'est un peu toxique. J'ai de très bons souvenirs à Paris et d'autres plus difficiles qui ont été des leçons pour moi, donc nous verrons. Mais en général, en dehors du tournoi, j'apprécie toujours d'être ici, venir deux fois par an pour quelques semaines, c'est toujours très agréable de profiter de cette atmosphère avec les terrasses de cafés et les choses comme ça.
Le tirage est difficile avec Djokovic et Alcaraz dans votre partie de tableau...
A.R : Je ne veux plus rien anticiper. J’ai tellement fait ce genre de commentaires, en me disant : "Là, c’est dur", "Là c’est le moment". Et au final, ça ne s’est jamais passé comme prévu.
Vous semblez plus ouvert face aux caméras, en dehors des courts...
A.R : Oui, je pense que Fernando (Vicente, son coach) a eu une grande influence sur moi car au début, j'étais assez timide. Je pensais que devant la caméra, ce n'était pas bien d'être soi-même parce que les gens allaient apprendre à me connaître. Depuis, j'ai compris qu'il valait mieux être moi-même et que si les gens ne m'aimaient pas, c'était au moins à cause de ce que je suis, et non à cause de l'image que je cherchais à renvoyer.