Holger Rune, Coco Gauff, Ons Jabeur et Tomas Martin Etcheverry : ils ont tous composté leur billet pour les huitièmes de finale ce samedi 3 juin et partagé leur bonheur en conférence de presse.
Rune, Gauff, Jabeur : les meilleures "déclas" de la journée
Retrouvez les meilleurs moments des conférences de presse du samedi 3 juin.
Gauff, qu'on ne lui parle pas d'âge !
Coco Gauff : "Je vais être honnête : oui, on parle trop de notre âge (avec Mirra Andreeva). Je me souviens avoir vu une stat' l'autre jour qui indiquait que j'étais celle qui avait infligé le plus de "bagels" en tant que teenager sur le tour. C'est cool, mais j'ai l'impression qu'on va entrer dans les moindres détails et je me dis : 'mais qui arrive à trouver toutes ces stats ?' (Rires).
J'ai grandi et même si j'ai 19 ans, les gens continuent à parler de mon âge tout le temps. Oui, j'ai 19 ans, j'ai été jeune avant ! Je ne sais pas si Mirra ressent la même chose mais quand on est sur le court, on ne pense pas à l'âge. Je n'ai jamais eu la pression des résultats, je me suis toujours mis moi-même la pression et ce sera toujours le cas. C'est mon conseil pour Mirra : concentre-toi sur le jeu et pas sur tout ce qu'il y a autour. Fais les choses pour toi-même et pour personne d'autre."
Jabeur, pas de tabou
Ons Jabeur : "Ça a été une journée difficile pour moi, j'ai dû aller puiser très loin. Être une femme, c'est difficile. C'est quelque chose que les hommes ne comprendront peut-être jamais (Rires) ! Ça dépend de la période du mois mais parfois, il y a certaines choses qu'il faut gérer malheureusement. J'ai eu quelques journées où ça a vraiment été très dur. Il faut adapter les entraînements en fonction de ça. On ne peut jamais gérer à 100%, mais j'apprends à mieux connaître mon corps pour essayer d'être compétitive pendant deux semaines. Et j'espère que ça va passer les jours d'après."
Holger, le rêveur
Holger Rune : "Je pensais jouer après mon premier tour, mais j'en ai profité pour dormir. Je dors beaucoup, environ... 9 à 13 heures si je peux. Je sais, ça fait beaucoup ! Mais j'adore ça. Je crois que c'est le meilleur moyen de récupérer, c'est bon pour les muscles, l'esprit : tout se détend pendant qu'on dort. Alors dès que j'ai du temps pour dormir, je le fais, mais au moins, quand je suis réveillé, je le suis vraiment !
On rêve tous je crois, non ? Parfois je rêve de tennis, parfois pas. Il y a des rêves que j'aime vraiment bien, comme quand je tiens un trophée dans les mains. Et puis, je me réveille et je me dis 'oh mince, je suis au lit !' En fait, quand nos rêves deviennent réalité grâce à ce que l'on fait sur un court de tennis, c'est vraiment un bon sentiment. Ça donne envie de rêver encore plus ! Mais lorsqu'on se réveille et que ce n'est pas le cas, c'est moins amusant de revenir dans la réalité".
Etcheverry, au paradis
Tomas Martin Etcheverry : "C'est un rêve devenu réalité. J'en ai rêvé depuis si longtemps de cette deuxième semaine. J'ai travaillé tellement dur depuis que je suis enfant pour y arriver. Je suis submergé par tout un tas d'émotions... Il faut que je profite de ce merveilleux match que j'ai joué mais demain, il faudra que je me reconcentre, parce qu'il faut que je poursuive le tournoi de la même manière.
Je suis né sur la terre battue, en Argentine on joue beaucoup sur cette surface. J'y ai disputé beaucoup de tournois et je m'y sens à l'aise. Cette saison, j'ai été en finale au Chili, à Houston, à Bordeaux sur terre. Quand je suis arrivé ici, je me suis dit que j'allais avoir mes chances !"