Rafael Nadal, Novak Djokovic, Dominic Thiem... A l'heure d'évoquer un favori pour ce Roland-Garros, ce sont principalement ces trois noms qui reviennent en boucle, dans l'ordre que l'on veut, avant le début du tournoi.
Wawrinka au presque parfait
Le Suisse a fait (très) forte impression face à Andy Murray.
Celui de Stan Wawrinka revenait un peu moins dans les conversations. Mais peut-être plus pour très longtemps. Le vainqueur de l'édition 2015 a merveilleusement réussi son entrée en lice en étouffant le choc du jour face à Andy Murray, laminé 6/, 6/3, 6/2 en 1h37.
La "belle" entre les deux hommes, qui s'étaient partagé les succès lors de leurs deux demi-finales à Paris en 2016 et 2017, était l'affiche très attendue de ce premier dimanche.
Une première depuis 1999
Jamais deux anciens vainqueurs de Grand Chelem ne s'étaient affrontés dès le premier tour à Roland-Garros depuis 1999 (Kafelnikov-Chang), et en Grand Chelem depuis Wimbledon 2012 (Djokovic-Ferrero). Même la météo s'était mise au diapason, le match ayant pu se disputer avec le toit ouvert.
Mais l'affiche a donc tourné court. Si Murray, qui a conservé son cuissard pour le match, a paru un peu rouillé pour son retour sur terre battue après trois ans d'absence, le Suisse a fait, pour sa part, une superbe démonstration de force.
La preuve en chiffres ? Au bilan de cette première journée, c'est lui qui aura signé le record du premier service le plus rapide (214 km/h), mais aussi l'un des revers gagnants les plus rapides (146 km/h) et le revers gagnant le plus lifté (3299 tours/minute). Les conditions lourdes observées en ce début de quinzaine ne l'empêchent pas d'envoyer du gros.
Vainqueur du Challenger de Prague mais forfait pour le quart de finale de l'édition 2 de ce même tournoi la semaine suivante, puis battu d'entrée à Rome plus récemment par la révélation Lorenzo Musetti, Wawrinka ne s'en est manifestement pas laissé affecter.
"Je suis arrivé ici confiant par rapport à ma préparation, a déclaré le Suisse devant les médias. Je jouais très bien à l'entraînement, je me sens bien physiquement. Après, il faut le transférer en match. A Rome, ça n'avait pas été le cas. Ici, oui, j'en suis ravi."
Le triple vainqueur en Grand Chelem a également rappelé que par le passé, à chaque fois qu'il avait rencontré des conditions lourdes à Paris, il avait bien réussi. Bref, il va falloir le surveiller de près, Stan Wawrinka...