Alizé Cornet : "Je me laisse vivre et ça fait du bien"

Comment vous sentez-vous à la veille de Roland-Garros, un tournoi toujours particulier pour les Français ?

Alizé Cornet : Je suis contente d’être ici. J’ai pu faire mon premier entraînement hier sur le Central. C’était un super moment, avec Tristan Lamasine (son sparring partner), on était comme des gosses ! Je suis une habituée maintenant. Il y a de la joie, de l’excitation, mais aussi du stress pour dimanche. Je connais bien ces émotions.

L’année dernière, vous disiez que la fin de votre carrière approchait. Abordez-vous ce Roland-Garros comme une ultime occasion de jouer ici ?

A.C : Je ne sais pas. Je prends les choses semaine par semaine. Je joue quand j’ai envie de jouer. A 33 ans, la fin est forcément proche, mais je n’ai pas de date butoir. Je me laisse vivre et ça fait du bien. 

Depuis un an, il y a une double actualité vous concernant. D’un côté, il y a la joueuse de tennis. De l’autre, la romancière. Aujourd’hui, est-ce que l’un a pris le dessus sur l’autre ?

A.C : Je travaille toujours sur mes prochains livres. Mon prochain roman devrait être publié l’année prochaine. Aujourd’hui plus que jamais, je considère vraiment avoir deux métiers et c’est plutôt agréable. Cette année, j’ai trouvé mon rythme entre les deux activités et tout roule !

Quel regard portez-vous sur le tennis féminin français actuel et la nouvelle génération qui arrive ?

A.C : Diane (Parry) et Clara (Burel) sont jeunes et déjà bien positionnées. Elles sont très impressionnantes, chacune à leur manière. Caroline (Garcia) est bien en place dans le top 5. On a plusieurs générations qui entrent en collision et c’est plutôt sympa ! Lors du tournoi de Paris-Lagardère, j’ai pu échanger avec Selena (Janicijevic) et Carole (Monnet). Elles sont très à l’écoute et très talentueuses ! J’ai vraiment hâte de voir ce que tout ça va donner dans les années à venir !