Stefanos Tsitsipas débarque Porte d'Auteuil sans son ex-coach Mark Philippoussis. L'Australien et le Grec viennent d'annoncer la fin de leur collaboration. Pas de quoi perturber le récent finaliste de l'Open d'Australie, qui connaît ses qualités sur terre battue et le chemin pour accéder à la finale.
Stefanos Tsitsipas : "Retrouver l'état d'esprit de ma finale en 2021"
Le Grec veut réunir les ingrédients qui lui avaient permis de rallier la finale de Roland-Garros en 2021.
Pourquoi avoir mis fin à votre collaboration avec Mark Philippoussis ?
Stefanos Tsitsipas : C’était une décision commune. Ce n’est jamais facile d’avoir deux coachs (il est entraîné par son père). Je sais qu’ils sont là pour m’aider. Mais parfois, le fait d’avoir deux coachs qui partagent leurs opinions peut créer de l'agitation. Je suis dans une phase de ma carrière où je n’ai besoin que d’un coach pour me fournir les informations, les analyses, tout ce que je recherche pour améliorer mon jeu. Le mieux est l’ennemi du bien. Quand il y a beaucoup de monde autour de soi, on perd du jus mentalement.
Je ne regrette rien car j'ai écouté mon ressenti personnel. J’aime Mark. C’est une personne extraordinaire et on reste en contact avec lui.
Vous considérez-vous comme l'un des meilleurs joueurs du circuit sur terre et l'un des favoris ici ?
S.T : Il faut retrouver l’état d’esprit de ma finale à Roland-Garros (en 2021). J'avais produit deux superbes semaines de tennis, je me souviens de ma façon de faire, de ce qui avait mieux fonctionné. C’est important de recréer cela. Il y a de solides adversaires mais certains n’aiment peut-être pas autant la terre battue que moi. Certains se sont améliorés sur terre battue, comme Daniil Medvedev et Andrey Rublev. Novak Djokovic est toujours dangereux. J’ai de grandes capacités et j’ai juste besoin faire de bons premiers matchs pour continuer à croire que je peux faire quelque chose cette année.
Si Djokovic remporte un 23e Grand Chelem, pensez-vous que cela changera la perception que le public a de lui ?
S.T : Je ne m’endors en pensant à ça. Cela n’occupe pas trop mes pensées. Ce serait un grand accomplissement pour lui. Je dois essayer de me concentrer sur moi-même et peut-être qu’un jour, je deviendrai le gars que tout le monde déteste (sourire), dans le bon sens du terme.