Cette brune pétillante, adepte de la méditation et de la visualisation, a totalement séduit le public américain par son jeu plein de spontanéité et d'inventivité.
"J'ai vu beaucoup de drapeaux canadiens et roumains pendant mes matchs, ça m'a beaucoup aidé, je dois beaucoup à mes supporters", reconnaissait Bianca.
En finale, malgré la fatigue accumulée par 31 matchs joués en deux mois et demi, malgré un break de retard concédé à l'expérimentée Angelique Kerber au troisième set (3-2), malgré encore trois balles de match manquées à 5-3 sur son service, elle a eu le dernier mot (6/4, 3/6, 6/4) après un formidable combat de 2h18. Contre-pieds, amorties, changements de rythme, tout l'arsenal tactique y est passé, notamment côté coup droit où la pétillante Bianca sait presque tout faire.
Malgré la fatigue, malgré le scénario, malgré tout
Son coach québécois, Sylvain Bruneau, a su relancer sa joueuse en allant la conseiller à 3-2 au troisième en faveur de l'ex n°1 mondiale Kerber.
"Ce moment a tout changé pour moi, a avoué la gagnante. Il m'a vraiment aidé avec des mots très forts. Ce qu'il m'a dit m'a donné la chair de poule. A cet instant du match, j'étais vraiment très fatiguée."