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Une tenante éjectée au premier tour, un court inauguré en fanfare ou encore un anniversaire historique...
Il y a un an, Jelena Ostapenko martyrisait toutes ses adversaires en les criblant de coups gagnants. Cette année, c’est la Lettonne qui a encaissé un retour uppercut en se retrouvant éliminée d'entrée, en deux sets. C’est seulement la deuxième fois, après la Russe Anastasia Myskina en 2005, que la tenante du titre est éliminée d’entrée à Roland-Garros. Ce n'est jamais arrivé chez les hommes.
Le nombre de matchs gagnés par Alexander Zverev (n°2) en Grand chelem depuis ce soir et sa victoire facile sur Ricardas Berankis (6/1 6/2 6/2). D'accord, l'Allemand est le plus jeune des membres du Top 10, mais au même âge, Nadal en totalisait... 47. On compte sur "Sascha", vainqueur de 14 de ses 15 derniers matchs sur terre battue, pour augmenter son compteur cette quinzaine !
Le nombre de têtes de série battues dès cette première journée dans le tableau féminin. Jelena Ostapenko (n°5), Johanna Konta (n°22) et Venus Williams (n°9). Pour se consoler, cette dernière peut se dire qu'elle détient désormais seule le record de participations à Roland-Garros. Il s'agissait de son 21e.
En centimètres, la différence de taille entre Ivo Karlovic et Corentin Moutet : 2m11 contre 1m75. Les 26 aces du doyen croate n’y ont rien fait : c’est le plus petit qui a gagné.
Soit en euros, la somme perçue par les perdants du premier tour, hommes et femmes. Une augmentation de 5 000 euros par rapport à 2017.
En battant tranquillement le lucky loser Mohamed Safwat, Grigor Dimitrov (n°5 ATP) a remporté son premier match sur le Central, qu’il visitait, il est vrai, seulement pour la deuxième fois. Le court Philippe-Chatrier était le dernier Central de Grand chelem sur lequel le Bulgare n’avait encore jamais levé les bras.
Le nombre d'années qui s'étaient écoulées depuis la dernière apparition d'un joueur égyptien dans le tableau messieurs, Tamer El Sawy en 1996. Même si Mohamed Safwat a été logiquement dominé par Grigor Dimitrov, il a donc marqué l'histoire sportive de son pays en pénétrant sur le court Philippe-Chatrier aux côtés du Bulgare à 11 h.
Comme le matricule de ce nouveau bijou de 2200 places avec lequel le Stade poursuit cette année sa ruée vers l’Ouest. Pris d’assaut dès l’ouverture des grilles du stade par des spectateurs bien inspirés, le court 18, sorte de cousin parisien – sans les statues - du court Nicola Pietrangeli du Foro Italico, a été inauguré lors de cette première journée par deux matchs en 5 sets : entre Radu Albot et Grégoire Barrère pour commencer, puis entre Fernando Verdasco et Yoshihito Nishioka en soirée.
En minutes, le temps qu'il a fallu à Fernando Verdasco pour épuiser Yoshihito Nishioka sur le court 18 (6/7(4) 6/4 6/3 6/7(3) 7/5). Il s'agit évidemment du match le plus long de la journée : avec 4h22, nous n'étions qu'à 8 minutes du match le plus long de l'an dernier, à savoir la demi-finale ayant vu la victoire de Stan Wawrinka sur Andy Murray.
Il y a 50 ans jour pour jour, le 27 mai 1968, débutait à Roland-Garros le tout premier tournoi de Grand chelem de l’ère Open. Disputée en plein pendant les événements, l’édition 1968 fut la première à attirer plus de 100 000 spectateurs, et ce malgré une grève générale paralysant le pays.