Serena, victime du stress ?
Les témoins de la finale dames de Wimbledon ont identifié le problème dès le premier point. Toute championne ultime soit-elle, Serena Williams s’est mis du stress avant ce match si important pour elle.
Et le même scénario s’est répété pour la troisième fois en un an, après Wimbledon l’an passé, puis l’US Open : une Serena tendue à l’extrême, incapable de jouer, commettant faute directe sur faute directe. Devenant pour ainsi dire sa première -et seule ?- adversaire.
Ne souhaitant pas déprécier la prestation de Simona Halep -admirable depuis le début du tournoi, comme dans cette finale particulière-, qui ne lui a à aucun moment permis de commencer à se mettre dans le match, l’Américaine a tout de même concédé sur le court qu’elle s’était sentie “un peu comme un lapin dans les phares.“
Un aveu lâché une fois mais pas deux, puisqu’en conférence de presse, elle a ensuite repassé le mode “Simona était plus forte“. Ce qui est vrai. Mais en grande partie aussi parce que Serena Williams s’est une fois encore laissé rattraper par l’enjeu de ce fameux 24e titre du Grand Chelem après lequel elle court. Toujours, donc.