En 2023, Elena Rybakina, malade, avait été contrainte d'abandonner avant son troisième tour. Un an plus tard, elle est de retour Porte d'Auteuil forte d'une demi-finale à Madrid et surtout, d'un titre glané à Stuttgart. En Allemagne, elle a infligé à Iga Swiatek sa première défaite sur ocre depuis 2023 (la Polonaise avait été contrainte à l'abandon en quarts de finale à Rome, déjà face à Rybakina).
Elena Rybakina : "J'ai tout ce qu'il faut pour aller loin"
Seule joueuse à avoir battu Iga Swiatek sur terre battue cette saison, la n°4 mondiale évoque ses ambitions.
Comment allez-vous depuis votre forfait à Rome ?
Elena Rybakina : Bien mieux ! Je regrette vraiment de ne pas avoir pu jouer à Rome. Mais désormais, je me prépare à débuter Roland-Garros et j'espère obtenir un bon résultat. D'autant plus que j'ai dû abandonner l'année dernière... Je me suis juste entraînée ces dernières semaines.
Parlez-nous de votre premier tour contre Greet Minnen...
Nous nous sommes affrontées il y a longtemps... Elle utilise beaucoup le slice et a un bon service. Je me sens plutôt confiante, je pense que ce sera un bon match à jouer. J'essaie toujours de raisonner match après match donc je me concentre vraiment sur celui-ci.
Vous avez remporté vos deux duels sur terre battue face à Iga Swiatek. Cela vous donne-t-il encore plus confiance sur cette surface ?
Oui, évidemment que ça m'apporte beaucoup de confiance. Comme j'ai toujours dit, je pense que je m'améliore chaque année, après chaque tournoi, sur les mouvements ou la stratégie, par exemple. Bien sûr, ces victoires contre Iga boostent la confiance. Je pense que j'ai tout ce qu'il faut pour aller loin dans ce type de tournoi.
Quel adversaire vous paraît la plus difficile à affronter ? Iga Swiatek ou Aryna Sabalenka ?
Je dirais plutôt Aryna. On a joué beaucoup de matchs difficiles, elle est très agressive. Elle dégage une vraie puissance. Alors qu'avec Iga, je sens que je peux être plus dominante dans le jeu, parce que je suis plus puissante qu'elle. Avec Aryna, c'est plus compliqué.