Demi-finaliste de la dernière édition, Aryna Sabalenka revient à Roland-Garros en ayant fait le plein de confiance sur ocre. Mais lors de ses deux précédentes finales (à Madrid et Rome), elle s'est inclinée contre la patronne incontestée du circuit, Iga Swiatek. À l'occasion du traditionnel Media Day, la n°2 mondiale a évoqué son entrée en lice et sa volonté de mettre en échec la triple championne du tournoi.
Aryna Sabalenka : "Iga est une source de motivation"
Son entrée en lice, sa forme actuelle et sa rivalité avec Iga Swiatek : Aryna Sabalenka s'est confiée face à la presse.
Dans quel état d'esprit êtes-vous avant d'affronter Erika Andreeva au premier tour ?
Aryna Sabalenka : Je suis ravie d'être à nouveau là, j'adore jouer ici et j'ai obtenu de bons résultats à Madrid et à Rome. Je me sens en confiance pour aborder ce tournoi. Je n'ai jamais affronté Erika, mais j'ai beaucoup joué contre sa sœur (Mirra Andreeva, ndlr) ! Je vais regarder quelques-uns de ses matchs pour étudier son jeu. Mais évidemment, comme sa sœur, elle est très jeune et elle joue très bien.
Comment abordez-vous l'idée de défier Iga Swiatek à Roland-Garros ?
C’est une plus grande joueuse que moi. Mais je ne me concentre pas là-dessus, je n'y pense pas. Je me concentre sur moi, non pas sur mes propres objectifs, mais sur les choses à améliorer si je veux avoir une chance de gagner contre elle, surtout à Roland-Garros. Elle a réalisé des performances incroyables ici et je le prends comme un challenge. J'aime relever des défis compliqués. C'est ce qui me motive, me donne davantage d'énergie pour aller de l'avant et continuer à me battre pour ce que je veux accomplir.
Selon vous, quelle place occupe votre rivalité avec Iga Swiatek dans l'histoire du tennis ?
Je pense que notre rivalité est fantastique, tout comme celle avec Elena (Rybakina). Mais il y a aussi d'autres joueuses comme Coco (Gauff), il ne s'agit pas que de nous deux. Mais oui, Iga est une source de motivation pour m'améliorer et je pense que j'ai progressé sur beaucoup de points grâce à elle. Elle met le doigt sur mes failles et m'oblige à évoluer continuellement.
Mais c'est difficile de dire aujourd'hui que cette rivalité va devenir légendaire. Il y en a beaucoup d'autres dans l'histoire de notre sport. Peut-être qu'à la fin de ma carrière, je me retournerai et je penserai à cette rivalité en me disant : "On a vécu quelque chose de similaire à ces légendes". Ce qu'on fait, c'est génial et j'espère que l'on va continuer à vivre de grandes batailles, surtout lors des dernières échéances de grands tournois. Et comme ça, on essaiera de garder de la constance au plus haut niveau et de vivre des matchs haletants.