Au fond de lui-même
Cette victoire a été plus difficile à aller chercher sur le dur new-yorkais qu’il y a deux ans contre Kevin Anderson. La “faute“ à Daniil Medvedev, toujours aussi juste et aussi intense que tout au long d’un été où il aura tout simplement été l’homme à engranger le plus de succès.
Un Medvedev qui, dépassé en vitesse et en intensité pendant deux sets, est en effet allé puiser au fond de lui-même, en dépit de la fatigue accumulée tout au long d’une quinzaine riche en émotions, pour surmonter un break de retard dans la troisième manche avant d’enlever de haute lutte cette dernière. Puis de retrouver un second souffle pour arracher, de nouveau, un set.
Et imposer un suspense, une tension et un niveau de jeu fous. Jusqu’à ce cinquième jeu du cinquième set où, proche de la rupture sur chaque balle, Daniil Medvedev a cédé sa mise en jeu, sous les coups de boutoir mâtinés d’amorties bien touchées de Rafael Nadal (3-2).