Ons Jabeur : "Prête et à 100 %"

De retour de blessure, la n°7 mondiale assure être complètement rétablie pour son premier tour ce mardi en ouverture sur le court Philippe-Chatrier (11h45).

Ons Jabeur, Roland-Garros, Media Day 2023©Corinne Dubreuil / FFT
 - Naël Makhzoum

Titrée à Charleston, puis freinée par une blessure au mollet en demi-finale à Stuttgart, la Tunisienne affirme être en pleine possession de ses moyens au moment d'affronter l'Italienne Lucia Bronzetti. Une première étape pour rêver au moins d'un quart de finale, l'objectif affiché par la finaliste de Wimbledon et l'US Open en 2022.

Après votre abandon contre Iga Swiatek à Stuttgart en raison d'une blessure au mollet, comment vous sentez-vous ?

Ons Jabeur : Je n'ai plus aucune gêne. Je bouge beaucoup mieux, j’ai trouvé mes repères sur le court. Même si ça reste toujours dans un coin de la tête, j'essaie de ne pas me concentrer là-dessus. Je pense que ça va dans le bon sens. Je suis confiante, je me sens prête et à 100 % pour ce tournoi. J’ai fait une très bonne semaine d’entraînement avec beaucoup de joueuses et je vais tout donner pour faire mieux que l’an passé.

L'année dernière, justement, vous aviez été sortie dès le premier tour (contre Magda Linette) malgré votre statut de prétendante au titre. Avez-vous changé quelque chose dans votre approche du tournoi ?

O.J :  Déjà, je ne joue pas le dimanche, c'est un bon début ! Je sais que beaucoup aiment ça, je leur laisse volontiers. Je vais prendre les matchs un par un, car j'ai déjà un premier tour assez costaud, face à une joueuse en forme en ce moment. Il n'y a jamais de premier tour facile. Mais le plus important pour moi, c'est surtout d'être en bonne santé. C'était un peu dur ces derniers temps avec toutes mes blessures. Je vais essayer de jouer avec le même état d'esprit que celui affiché à Charleston, où j'ai fait mon meilleur tournoi de l'année, je pense. Je veux continuer à prendre du plaisir sur le court.

Après vos deux finales à Wimbledon et à l'US Open, Roland-Garros est le dernier tournoi du Grand Chelem où vous n'avez pas encore atteint les quarts de finale. C'est un objectif ?

O.J : Je n'y pensais pas vraiment, mais maintenant oui (Rires). C'est un bon objectif pour cette année, même s'il est plus difficile de jouer sur terre batture car c'est plus physique. Je vais y aller doucement, étape par étape, et voir si je peux atteindre les quarts de finale. Ce serait bien de faire mieux que Hicham Arazi ! C'est un petit challenge avec lui.