Après avoir évincé Cristian Garin, tête de série n°1, Ugo Blanchet entend prolonger son rêve parisien sur le court 13 face à Filip Misolic, qui vient de le battre en Challenger.
Ugo Blanchet : "Une revanche à prendre"
Le Quotidien met en lumière le Français Ugo Blanchet, qui dispute le 2e tour des qualifications ce mercredi 22 mai.
Pour ses débuts à Roland-Garros, Ugo Blanchet n’avait pas hérité d’un tirage facile. Opposé à la tête de série n°1 et ancien 17e mondial, le Chilien Cristian Garin, le Lyonnais a récolté sa première victoire parisienne en trois sets, en gérant parfaitement une interruption due à la pluie.
"J’étais un peu défait quand j’ai vu le tirage, confie-t-il. Puis je me suis dit que c’était une bonne occasion de montrer le joueur que je suis. Au moment de la coupure, je venais de breaker, j’étais mentalement dans un bon état d’esprit. Avec mon coach, on s’est mis à l’écart, on a essayé de se détendre parce qu’il y avait un peu de nervosité de ma part. Et je suis revenu plus détendu pour aller chercher ce troisième set. C’est un super feeling, je ne pouvais pas rêver mieux. J’ai réussi à mieux gérer que lui toutes ces conditions et je suis vraiment super content."
"Je me dis que j’ai ma place"
Il faut dire qu’Ugo Blanchet avait un peu de pression au moment d’arriver à Roland-Garros, un tournoi qu’il rêve de jouer depuis toujours. Il reconnaît avoir même eu un peu de mal à s’endormir la veille de ce premier match.
Pour décrocher sa place en qualifications, celui qui a été formé au TC Bellegarde, dans l’Ain, a réussi une saison 2023 pleine et régulière, avec notamment un 6e titre sur le circuit ITF à Uriage et un premier succès en Challenger, à Malaga. Des résultats qui avaient ouvert la voie à de nouvelles ambitions : "Début 2024, je me suis fixé des objectifs plus élevés que d’habitude et je n’ai pas très bien réussi à les gérer. Mais cela fait quelques mois que c’est beaucoup mieux. Je me dis aussi que j’ai ma place face à des joueurs figurant aux portes du top 100 et ça se ressent dans mes résultats".
Avec tous ses proches présents à Paris cette semaine, celui qui a fêté ses 25 ans en janvier dernier compte bien continuer sur sa lancée face à l’Autrichien Filip Misolic, qu’il a affronté en Challenger juste avant d’arriver à Roland-Garros. "Après une victoire comme celle face à Garin, on se dit forcément qu’on peut aller plus loin. Mais c’est peut-être aussi le piège de se voir un peu trop beau ou de se dire que ça va se faire facilement. A moi de bien me reconcentrer pour me donner le maximum de chances. En plus, c’est une revanche à prendre parce que j’ai perdu contre lui juste avant de venir ici ! J’espère que la fin va être différente, mais ça va être encore un bon match à aller chercher".