Hiver 1909, Paris. Un monsieur élégant, coiffé d’un chapeau melon, pose fièrement au volant de sa nouvelle automobile. Dans l’ombre de la boutique et l’encadrement de la porte, demi-sourire aux lèvres, un commercial à moustache observe la scène.
Ce jeune homme à l’air timide c’est Roland Garros. A peine diplômé d’HEC, il ouvre sa propre enseigne “Roland Garros automobiles-voiturettes de sport“ au 6 avenue de la Grande Armée, à deux pas de l’Arc de Triomphe.