On peut aussi trouver aux deux jeunes hommes une certaine propension à pratiquer un tennis débridé, même si celui de l'Allemand est quand même globalement plus structuré. L'Espagnol, lui, a un jeu à l'image de ses chaussettes : dépareillé, l'une noire, l'autre blanche. Rarement deux coups identiques, avec un brin de fantaisie, un peu de folie et beaucoup de vie sur le court.
Capable d'élever très haut son niveau de jeu par séquences, Davidovich Fokina, s'il est à 100% physiquement après une première semaine harassante, peut glisser quelques grains de sable dans la belle mécanique allemande. De là à la faire caler, là, on verra bien...