Les 5 matchs à ne pas rater mercredi

Diane Parry (457e) - Elise Mertens (n°20)

Court 14, 1ère rotation

Sensation du premier tour lorsqu’elle est devenue, à 16 ans, la plus jeune joueuse à remporter un match dans le tableau final de Roland-Garros depuis la Portugaise Michelle Larcher De Brito en 2009, Diane Parry se trouve face à un défi de taille. Si elle veut voir le troisième tour, la Boulonnaise (457e mondiale) devra renverser la Belge Elise Mertens, tête de série n°20.

Consciente du défi qui l’attend, elle aborde ce deuxième tour avec sérénité même si elle ne savait pas trop à quoi s’attendre juste après son premier tour : "Je débute un peu chez les pros, je ne la connais pas très bien. J'essaierai de voir ses matches un peu sur Internet mais je sais que j’ai un bon match à jouer. Je vais essayer de faire au mieux et on verra ce que ça donnera."

Titrée à Dubaï en février, Elise Mertens est largement favorite de ce deuxième tour, même si elle a eu un peu plus de mal à enchaîner les victoires ces derniers mois.

Mais elle se méfie de sa jeune adversaire : "Je ne la connais pas mais je vais essayer de me renseigner, confiait-elle à la presse belge après son premier tour. Si elle a franchi le premier tour, cela veut dire qu'elle a du potentiel. À 16 ans, moi je n'étais pas ici ! Et à cet âge-là, on peut jouer de manière insouciante. Je devrai donc prendre ce match très au sérieux."

Kristina Mladenovic (53e) - Petra Martic (28e)

Court Suzanne-Lenglen, 3e rotation

La Croate Petra Martic (31e) a beau être l’avant-dernière tête de série, Kristina Mladenovic ne considère pas ce deuxième tour comme un bon tirage. "Quand j'ai vu le tableau, je me suis dit que ça serait extrêmement difficile. Elle n'est pas extrêmement connue du grand public, mais c'est une fille très dangereuse sur terre battue."

Et "Kiki" parle en connaissance de cause. Le mois dernier à Istanbul, elles ont joué un match de 3h17. "Je crois que c'est le match le plus long de l'année sur le circuit WTA. Je perds 7/6 au troisième et derrière, elle gagne le tournoi !"

La Française a d’ailleurs signalé qu’elle reverrait le match pour se préparer. "C’est un match qui donne des repères. Et c’était il y a peu de temps. Je vais le revoir pour me préparer au mieux et aller plus loin."

Et plus loin, ce pourrait être contre la tête de série n°2, la Tchèque Karolina Pliskova. Encore un tirage difficile !

Benoît Paire (38e) – Pierre-Hugues Herbert (43e)

 Court Suzanne-Lenglen, 4e rotation

Dès qu'ils ont découvert le tirage au sort, ils ont pris date en s'envoyant quelques textos malicieux. Benoît Paire et Pierre-Hugues Herbert se connaissent bien, s'apprécient beaucoup mais, selon l'expression consacrée, ne se feront aucun cadeau en se croisant lors du choc franco-français de ce deuxième tour, le premier chez les hommes dans le tableau final.

Il va y avoir du talent au mètre carré et probablement pas mal de coups aussi superbes qu'imprévus, ce mercredi soir, sur le court Suzanne-Lenglen. Mais bien malin qui pourrait prédire l'issue de ce duel.

Sur le papier, Benoît, meilleur Français de la saison sur terre battue avec deux titres à Lyon et Marrakech, où il avait justement dominé "P2H", part légèrement favori. Mais le Strasbourgeois joue, à 28 ans, le tennis de sa vie.

 La clé du match ira au-delà du traditionnel dialogue service-retour ou volée/passing. Elle sera sans doute en grande partie émotionnelle et peut-être aussi physique entre les deux joueurs qui ont "tiré" sur la machine ces derniers jours…

Kei Nishikori (n°7) – Jo-Wilfried Tsonga (82ème)

Court Philippe-Chatrier, 2e rotation

L'un comme l'autre se disent probablement qu'ils auraient pu hériter d'un meilleur tirage pour un deuxième tour. L'avantage en revanche, c'est qu'ils n'auront pas besoin de passer trop de temps, dans leur préparation du match, à étudier le jeu de l'adversaire.

Chaque fois qu'ils viennent à Paris, Kei Nishikori et Jo-Wilfried Tsonga ratent rarement une occasion de se donner rendez-vous. Quatre fois en tout (deux victoires chacun), dont trois fois au Rolex Paris Masters et une fois à Roland-Garros.

C'était en 2015, lors d'un quart de finale remporté en cinq sets par le Français dans des conditions rendues très difficiles par le vent.

Entre le punch du Français et les flèches du Japonais, on est rarement déçu du spectacle. Évidemment, Jo part de plus loin cette fois après avoir manqué une grande partie de la saison 2018 en raison d'une opération au genou. Mais avec la rage qui l'anime toujours ici et l'effet Roland…

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