Sloane Stephens, une confirmation
L’année d’après est toujours compliquée. Cette antienne, Sloane Stephens l’a elle aussi entendue quand, à la fin de l’été 2017, elle a remporté l’US Open et a ainsi émergé aux yeux du grand public. Se retrouvant par là même confrontée à une pression d’un nouveau genre. Mais l’Américaine a su rebondir et a montré de quelle bois elle était faite, en atteignant la finale de Roland-Garros au printemps dernier. Soit une seconde finale majeure en mois d’un an. De quoi l’asseoir dans le club des grandes.
“Jouer une finale en Grand Chelem, c’est très spécial, avait déclaré l’Américaine après sa défaite face à Simona Halep à Paris. Il n’y a pas tant de joueuses que ça qui en jouent. Alors, le fait d’avoir pu en gagner une (US Open, ndlr) et d’en jouer une autre en si peu de temps, ça me rend très optimiste pour la suite. Aujourd’hui, je ne suis pas satisfaite, mais je suis fière de moi.“
De fait, l’Américaine a pu continuer à l’être, puisqu’elle a réussi une seconde partie de saison des plus satisfaisantes, atteignant notamment la finale de Montréal et du Masters, terminant 2018 au 6e rang mondial.