Au terme d'un match qu'il a nettement dominé pour éliminer Stefanos Tsitsipas (6/2, 6/1, 7/6), Carlos Alcaraz a obtenu son ticket pour un choc en demi-finale contre Novak Djokovic, vendredi. Il est revenu en conférence de presse sur son niveau de jeu et la rencontre qui l'attend.
Carlos Alcaraz : "Un des meilleurs matchs de ma carrière"
Le n°1 mondial s'est exprimé en conférence de presse après sa démonstration face à Stefanos Tsitsipas.
Sentez-vous votre niveau s'améliorer au fil des matchs ?
Carlos Alcaraz : Oui. Je pense que mon niveau s'améliore victoire après victoire. Aujourd'hui, j'ai trouvé que j'avais un super niveau. J'ai vraiment, vraiment bien joué. Je dirais que c'est l'un des meilleurs matchs de ma carrière.
En vous regardant jouer, tout semble simple... Quand vous êtes sur le court, qu'est-ce qui vous semble facile ?
C.A : Je dirais qu'aujourd'hui, tout ce que j'ai fait m'a paru facile, en tout cas, j'ai essayé de me faciliter la tâche. Chaque coup que j'ai frappé dans ce match me donnait l'impression d'être à l'aise. Je me suis senti tellement bien ! J'ai eu la sensation que la balle tomberait systématiquement dans le court.
Comment vous projetez-vous vers la demi-finale ? Pensez-vous que votre victoire contre Djokovic l’an dernier à Madrid influencera ce match ?
C.A : Depuis le tirage au sort, tout le monde attend ce match, cette demi-finale contre Novak. Moi y compris, je veux vraiment le jouer. Depuis l’an dernier, je veux l’affronter. Nous jouons tous les deux à un très haut niveau. Comme je l’ai déjà dit : si tu veux devenir le meilleur, tu dois battre les meilleurs. J’attends ce match avec impatience. Ça va forcément me plaire.
Pour moi, c’est incroyable d’écrire l’histoire, de jouer une demie contre une légende comme Novak. Notre match de l’an dernier n’a pas de lien avec celui-ci. C’était il y a un an. Nous avons tous les deux appris de cette rencontre. Ça sera complètement différent, on verra bien ce qu’il se passera jeudi !
Quel est le plus important : son expérience ou votre jeunesse ?
C.A : J’ai envie de penser que c’est ma jeunesse (sourire). Mais ce sera sa 45e demi-finale en Grand Chelem... Et moi, ma deuxième. Je dirais que l’expérience compte davantage sur ce point, mais je ne préfère pas y penser.