Rome, la renaissance
Au même moment l’année dernière, la saison sur ocre de Ruud se déroulait parfaitement. Demi-finaliste à Rome, il a ensuite remporté un titre à Genève avant d’écrire l’histoire sur la terre battue parisienne en devenant le premier joueur Norvégien à atteindre la finale d’un Grand Chelem.
Quand les choses se sont compliquées pour lui cette saison, Ruud n’a pas eu besoin de chercher loin pour comprendre que tôt ou tard, tout pouvait de nouveau basculer en sa faveur.
"Je pense que Daniil Medvedev est un très bon exemple pour illustrer cette situation. Pour moi, il fait évidemment partie du top 5 des meilleurs joueurs du monde. Mais il y a quelques mois, il ne faisait même plus partie des dix premiers parce qu’il ne se sentait pas aussi bien qu’il l’aurait voulu. Il a changé des choses et maintenant, il est de retour à sa place. Il est sur une très belle série depuis quelques mois", a-t-il expliqué.
"Je pense que les choses peuvent évoluer, dans les deux sens, très rapidement. Il faut juste vivre le moment quand il se présente et en profiter. Il faut essayer de jouer le plus possible et le mieux possible quand on peut et c’est ce que j’essaie de faire en ce moment. J’espère que ces victoires à Rome amèneront de plus grands succès. Les semaines qui arrivent sont importantes pour moi et si je veux garder mon classement, il faut que je gagne encore des matchs et que j’essaie de continuer de bien jouer".