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Deuxième tour aujourd’hui... et peut-être finale demain ? L'affiche Dominic Thiem - Stefanos Tsitsipas est probablement promise à un très bel avenir. Numéro huit mondial, "Domi" fait logiquement figure de favori face au 39e à l’ATP, d’autant plus sur terre, sa surface de prédilection. Mais la victoire du Grec sur l'Autrichien en quarts de finale à Barcelone (où il avait ensuite atteint la finale) a prouvé (s’il en était besoin) que la réalité du terrain n’est pas toujours celle des chiffres. Surtout quand il s’agit d’un jeune joueur aussi talentueux que Tsitsipas.
Passé de la 91e à la 39e place mondiale depuis janvier, ce membre du club des "Héritiers" explose au plus haut niveau cette année et pointe actuellement à la 22e place à la Race. Armé d’un solide service et d’un magnifique revers à une main, Stefanos Tsitsipas (19 ans) représente une première menace pour Dominic Thiem, candidat potentiel à la victoire finale.
S’ils ne sont pas toujours les meilleurs en termes de niveau de jeu, les matchs entre compatriotes sont souvent riches en émotions. Coéquipières en équipe de France de Fed Cup, Pauline Parmentier et Alizé Cornet se retrouvent adversaires pour la quatrième fois de leur carrière. La plus jeune des deux joueuses mène 2-1 dans leur face-à-face et a remporté leurs deux seules confrontations sur terre battue, mais leur dernier affrontement remonte à 2013. Si la Niçoise reste devant au classement (34e contre 74e), la dynamique est plutôt en faveur de Pauline Parmentier, victorieuse à Istanbul fin avril. Difficile donc de donner une favorite mais les échanges risquent de durer entre ces deux adeptes du lift.
Attention, voici un choc. Ce duel entre Benoît Paire et Kei Nishikori va proposer une opposition entre deux écoles : le tennis risqué et spectaculaire du Français face au style de contreur de Nishikori, un joueur qui a appris à parfaitement maîtriser le déplacement sur ocre au fil du temps. Paire - Nishikori, c'est aussi l'assurance de gammes somptueuses dans la diagonale des revers, à l'image de ce qu'ils avaient pu produire ici-même au troisième tour il y a cinq ans, l'année où Benoît Paire avait explosé au plus haut niveau. Un match remporté alors par Nishikori en quatre manches (6/3 6/7 6/4 6/1). "Ce qui est surprenant, c’est que je le bats plutôt sur dur et lui sur terre, en sourit le Français. C'est un joueur qui prend la balle tôt et là, il rejoue très bien. Je m’attends à une grosse bataille."
Dans ce qui doit être le Grand chelem du lancement de la fusée Alexander Zverev, voici une belle épine à s'ôter préalablement du pied. Celle-ci se nomme Dusan Lajovic. Très à l’aise sur terre battue, le joueur de Belgrade possède les arguments techniques pour contrer la machine allemande... à condition de garder un fil directeur sur la longueur du match. Une inconnue qui se pose également pour le cadet des Zverev, plus léger dans les tournois majeurs (il n'a jamais dépassé les huitièmes) qu'en Masters 1000 (déjà trois titres). Les deux hommes arrivent à Paris nantis d'une bonne campagne préparatoire : titres à Munich et Madrid, puis finale à Rome pour Zverev ; quart de finale à Madrid et demie à Lyon pour Lajovic. Petite friandise : ce sera leur premier duel.
On ne vous présente plus Madison Keys. Finaliste du dernier US Open, l’Américaine, 13e mondiale, est désormais une joueuse confirmée sur le circuit. Par contre, il est fort probable que vous ne connaissiez pas Caroline Dolehide. Âgée de 19 ans, la native de l’Illinois est le dernier espoir en date du tennis américain. Forte d’une progression de plus de 200 place depuis deux saisons, la droitière, 119e mondiale, propose un profil technique redoutable. Dolehide c’est un service puissant, un premier coup fort côté coup droit et un jeu porté majoritairement vers l’avant - exercice dans lequel elle excelle. Révélée cette année à Indian Wells, où elle avait franchi deux tours, avec un succès sur Dominika Cibulkova au passage, Dolehide fait peur. Elle s’était déjà illustrée à Roland-Garros, où elle a atteint la finale du double filles chez les juniors en 2015.