Roland-Garros
19 Mai - 8 Juin 2025
Son premier pas à Roland-Garros était particulièrement scruté après la rechute de sa douleur au pied récemment à Rome. Rafael Nadal l'a parfaitement réussi en s'imposant sans ciller face à Jordan Thompson (6/2, 6/2, 6/2 en 2h02). Qu'on se le dise : le roi de Roland est là et bien là...
Nadal, le premier pas
Rafael Nadal a rassuré en surclassant Jordan Thompson pour son entrée en lice.
©Rémy Chautard / FFTSans mauvais jeu de mots en rapport avec le look de son adversaire, l'Espagnol s'est relativement frisé la moustache face à cet Australien (82e mondial) peu à l'aise sur terre battue, même s'il avait tout de même atteint le 3e tour de Roland-Garros en 2019.
Nadal, qui dispute cette année son 18e Roland-Garros (pour 13 victoires, rappelons-le), a rapidement tué dans l'œuf tout suspense : agressif et concentré d'entrée, sans doute aussi dans un souci de préserver son capital énergie plus que jamais vital pour lui cette année, le Majorquin a tout de suite fait la différence et l'a rapidement faite fructifier, grâce notamment à un réalisme clinique (5 balles de breaks converties sur 5 dans les deux premiers sets, 7/11 en tout) et un coup droit qui claquait comme aux plus beaux jours (20 de ses 27 "winners" réussis avec cette arme).
Retour en terre conquise
"C'était important de gagner en trois sets et je suis très content de l'avoir fait, a-t-il déclaré à chaud au micro d'Alex Corretja. Maintenant, j'ai conscience que j'ai encore une marge de progression importante et j'espère continuer à monter en puissance dans les prochains tours."
Évidemment, difficile de tirer des conclusions hâtives après une entrée en matière aussi rapidement ficelée, en à peine deux heures. Mais Nadal a globalement rassuré son monde en posant ses appuis normalement, sans souci particulier (en apparence du moins) du côté de son pied, sur un court où il a vécu les plus belles heures de sa vie de joueur de tennis.
"C’est le court le plus important de ma carrière. Il est spectaculaire, surtout avec les changements effectués ces dernières années mais ça reste le même court pour moi, celui sur lequel j’ai vécu les émotions les plus importantes de ma carrière sportive et qui a une grande histoire, histoire dont je suis fier de faire partie."
Un premier pas réussi, donc, mais qui demande confirmation au prochain tour. Et le prochain tour, ce sera non pas face à Stan Wawrinka, dans ce qui aurait été un remake de la finale 2017, mais face à Corentin Moutet, qui a sorti le vainqueur de l'édition 2015 au terme d'un match à haut spectacle (lire ici).