“Pas certain de pouvoir aller jusque-là"
Quelques minutes plus tard en conférence de presse, l’ancien n°1 mondial a donc précisé sa pensée, lui qui, en amont du premier Grand Chelem de l’année avait laissé libre cours à ses sentiments et, déjà, ses larmes.
Lors de sa conférence d’avant tournoi, il avait en effet parlé de la douleur à la hanche devenue trop insupportable, en dépit d’une première intervention chirurgicale, qui allait très probablement le pousser à mettre fin à sa carrière.
Dès le prochain Wimbledon. Voire avant. “C’est là que j’aimerais arrêter de jouer, avait-il prévenu, mais je ne suis pas non plus certain que je serai capable d’aller jusque-là.“ Les émotions avaient alors parlé. Mais à l’issue de cette défaite, la raison les a rejointes. Pour expliquer aux journalistes présents qu’en fait, deux options se présentaient à lui.
La première : se maintenir jusqu’à Wimbledon, en vivant avec une douleur intolérable même dans les gestes du quotidien. Et tout donner pour un dernier baroud d’honneur sur le gazon anglais.
La deuxième : miser sur une seconde opération, celle de la dernière chance, pour enfin repousser la douleur. Et espérer rejouer un jour. Sans aucune certitude.