Quelques mois plus tôt à New York…
Souvenez-vous : Serena Williams, son idole qui a du mal -preuve qu’elle aussi est très humaine, quel que soit son statut d’icône- à gérer la pression du “24“ tant attendu et qui, pour le dire simplement, “pète un plomb“. Et Naomi Osaka qui a l’air de s’excuser sur la photo, aux bords des larmes, alors même qu’elle vient d’ouvrir son palmarès en Grand Chelem.
Sa réaction, sa dignité, sa capacité à gérer l’événement en dépit des circonstances et sa capacité à rebondir au majeur suivant : tout cela montre de quel bois Naomi Osaka est faite. De celui qui constitue les championnes.
Mais peut-être le retour de bâton est-il finalement advenu à retardement. Car avec ce titre à Melbourne, la star qu’elle était déjà, notamment au Japon, est désormais devenue superstar. Et la carapace s’est craquelée.
Le reste de la saison n’a pas été à la hauteur des nouvelles espérances mises en elle par ses propres soins et par les autres. Ce public, ces observateurs, ces gens, qui jugent même sans le vouloir et mettent encore plus de pression.