De son arrivée sur le court sourire aux lèvres à ses interviews pleines d’humour avec sa meilleure amie et ex-partenaire de double, Casey Dellacqua - qui essaie tant bien que mal de recueillir ses impressions sur le court après ses matches - Ashleigh Barty respire la joie de vivre et ça n’est pas près de changer. "Je vais jouer une demi-finale de l’Open d’Australie ! J’aurai forcément un grand sourire sur le visage en entrant dans cette Rod Laver Arena que j’adore ! " a-t-elle spontanément répondu à propos de sa demi-finale contre Sofia Kenin programmée jeudi.
Barty veut faire durer la fête
Véritable star dans son pays, Ashleigh Barty semble parfaitement gérer la pression à l’Open d’Australie.
Une notoriété croissante
Détendue mais pas nonchalante. Contrairement à ce que son attitude pourrait laisser penser, Ashleigh Barty prépare très sérieusement ses matches. "Craig (Tyzzer, son entraîneur) m’écrit de longs paragraphes sur chaque joueuse et je dois les lire avant de les affronter", a-t-elle ainsi confié après sa victoire solide contre Petra Kvitova en quarts, revanche de leur match de l’an dernier à Melbourne. "C’est très précis et détaillé. "Tyz" écrit tout ce qu’il a observé sur ma prochaine adversaire lors de ses précédents matches. Ce n’est pas pour rien qu’il a été élu entraîneur de l’année !"
A 1,000 word nightly memo from coach @CTyzzer? 📖
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De bon conseil lorsqu’il s’agit de préparer les matches, Craig Tyzzer l’est aussi quand il s’agit d’aider la numéro un mondiale à gérer sa notoriété croissante. Lui et les autres membres de son équipe sont les premiers à l’encourager à prendre toute cette excitation qui l’entoure avec recul et légèreté. "C’est excitant d’être en demi-finale. Mon équipe est excitée. On est contents d’avoir l’opportunité de disputer un autre grand match sur ce court magnifique. J’espère que je pourrais mettre un sourire sur quelques visages à travers mon pays et le monde. Pour moi il s’agit simplement d’essayer de donner le meilleur de moi-même sur le court, de profiter pour moi et pour mon équipe."
Une si longue attente
Si son visage s’affiche déjà en 4 par 3 partout dans la ville grâce à ses nombreux sponsors, "Ash" n’y prête pas plus attention que ça "Moi je n’ai pas vraiment le temps de me promener dans Melbourne. Je passe beaucoup de temps au stade et quand j’ai une heure ou deux j’ai juste envie de rentrer dans mon appartement et de passer du temps avec ma famille. Mais mon équipe m’envoie des photos. C’est marrant. Il faut prendre ça à la rigolade, c’est la meilleure façon de voir les choses."
Et des photos d’elle, elle risque d’en voir de plus en plus sur les murs des villes australiennes si elle s’impose samedi mettant ainsi fin à une attente de 42 ans pour les Australiens dont aucun compatriote n’a triomphé en simple à Melbourne depuis le sacre de Chris O’Neil en 1978…
"No offence, not having to chat to you guys every day would be pretty good." 🤣
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