La fierté de Naomi Osaka après son combat héroïque face à Iga Swiatek, le bilan du 21e Roland-Garros de Richard Gasquet mais également l'état d'esprit de Stefanos Tsitsipas et l'avis de Paula Badosa sur le public... Voici les meilleures déclas du deuxième tour.
Osaka, Gasquet, Tsitsipas, Badosa... : les meilleures déclas du deuxième tour
Retrouvez les meilleurs moments des conférences de presse du deuxième tour.
Naomi Osaka : "Je suis fière de moi"
"Ça a été un match vraiment amusant. Probablement le plus amusant que j’aie joué jusqu’à présent. C’était une sensation incroyable. Je me suis déjà sentie bien pire après une défaite. J’ai pleuré en sortant du court, puis j’ai réalisé qu’il y a un an, je regardais Iga (Swiatek) gagner Roland-Garros à la télévision alors que j'étais enceinte. A ce moment-là, je rêvais d’être capable de l’affronter. Quand je repense à ça, je me dis que je me suis bien débrouillée. J’essaie aussi de ne pas être trop dure avec moi."
Richard Gasquet : "Repousser les limites"
“J'essaie de faire un peu plus, de repousser un peu plus les limites. Pas mal d'entraînement physique aussi, j’essaie d’être très assidu par rapport à ça, surtout en dehors du terrain. Ça a tenu ici, il faut continuer comme ça. On verra bien jusqu'où cela me mène. C'est fabuleux de pouvoir jouer sur le Suzanne-Lenglen et le Philippe-Chatrier, c'est énorme, avec le public qu'il y a. On essaie de continuer. La fin de carrière, c'est toujours flou. On verra bien si j'arrête en fin d'année, la saison prochaine, à Roland-Garros ou bien à Bercy. Je me sens pas mal quand même. Je n'ai pas 25 ans non plus, mais je ne me sens pas si mal."
Stefanos Tsitsipas : "Mon imagination peut s'emballer"
"Je prends les matchs un par un. Je ne sais même pas qui j’affronte au tour suivant. J’aime aborder les matchs en faisant abstraction du reste et ne pas m'intéresser à mes adversaires potentiels en quarts ou en demies. Une chose que j’ai apprise, c’est que mon imagination est grande et qu'elle peut parfois s'emballer. Je m’imagine déjà affronter mon prochain adversaire au lieu de rester dans le moment présent et de me concentrer sur le match que je suis en train de disputer. Je veux donc éviter de laisser mon esprit être trop libre et trop créatif, et simplement me concentrer sur la journée en cours et sur ce que je dois faire."
Paula Badosa : "Le public est très important pour notre sport"
"J'ai joué sur des courts annexes ces derniers jours et il y avait plein de bruit de tous les côtés. Mais dans ces moments-là, je suis tellement concentrée sur moi-même et sur mon match que ça ne me dérange pas vraiment. Honnêtement j'aime quand les fans encouragent, ça me donne de l'énergie. Et puis, on a vécu des moments difficiles quand on jouait sans public à cause du Covid donc maintenant, je suis tout simplement contente que les gens soient de retour. Je pense qu'ils sont très importants pour notre sport."
Zizou Bergs : "Plus aucune blessure pour m'arrêter"
"Le chemin n'a pas été facile pour arriver jusqu'ici. On m'a catalogué comme un joueur talentueux très tôt dans ma jeunesse, puis ma progression a été interrompue par des problèmes physiques. J'ai été ralenti par une déchirure abdominale en septembre 2022 alors que j'étais 120e mondial. J'ai mis du temps à revenir. Maintenant, il n'y a plus aucune blessure pour m'arrêter. (...) L'an dernier, j'ai été écarté des terrains quatre mois à cause de mon poignet. J'ai appris beaucoup de choses sur le tennis, j'ai passé plusieurs mois à jouer seulement en slice. Depuis que je suis revenu en forme, je suis un joueur plus régulier. Ça m'a clairement aidé à rentrer dans le top 100. J'espère maintenant y rester."