Retrouvez les meilleurs moments des conférences de presse du troisième tour.
©Corinne Dubreuil / FFT"Quand j'ai vu ça (le pigeon blessé sur le court Suzanne-Lenglen), j'ai espéré qu'il allait bien. Cela n'avait pas l'air d'être le cas. Je pense qu'il y a eu un problème avec son aile. L'arbitre a bien géré ça, il a été très gentil. J'espère que l'oiseau va bien. Peut-être qu'ils l'ont emmené à la clinique vétérinaire ou quelque chose comme ça."
"C'est un tournoi que je regarde depuis que je suis petit. En tant que Français, qu'on suive le tennis ou non, c'est un tournoi qui nous accompagne dans notre jeunesse quand on est à l'école, pour ceux qui révisent le bac... Moi, je ne suis pas allé jusque-là ! (rires) Mais ceux qui révisent le bac, souvent ils le mettent en fond. J'étais en internat de mes 12 à mes 15 ans, on le mettait à la télé, pendant qu'on s'entraînait. C'était l'objectif pour nous tous ! C'est quelque chose que tout le monde connaît en France. Même les gens qui ne suivent pas le tennis, c'est un peu le seul truc qui forge l'image du tennis en France."
"C'est un moment que je vais garder en mémoire jusqu'à la fin de ma vie. C'était immense. Honnêtement, si quelqu'un m'avait dit, il y a cinq, quatre, un an en arrière : 'Tu vas être sur le Suzanne-Lenglen et avoir un grand sourire', je n'y aurais pas cru."
"Du premier au dernier point, malgré cinq heures de retard dues à la pluie, il y avait un garçon qui me criait au visage à chaque point que je gagnais, à chaque changement. Je le regardais et je me disais : si moi j'étais fan, je serais sans doute resté à la maison parce qu'il faisait vraiment super froid sur le court. Je ne comprenais pas ce que faisait ce garçon, mais il m'a vraiment donné de la vie. À chaque changement de côté, je le regardais dans les yeux et j'ai fini par l'enlacer, tout simplement. C'était incroyable ! J'ai beaucoup apprécié ce gamin et le fait qu'il ait passé 10 heures sur les courts aujourd'hui, dans un froid glacial, pour me booster à bloc. J'étais très heureux de pouvoir gagner avec lui. Je lui ai donné ma serviette, mais je lui aurais donné tout ce que j'avais dans mon sac si j'y avais pensé ! Il méritait tout, les raquettes, les chaussures, tout ce qu'il voulait."
"Ça n'aide pas de rester aux vestiaires pendant 15 heures, mais j'étais heureux d'entrer sur le court. Ils auraient pu me faire jouer à Jean-Bouin ou sur un annexe, j'aurais été content. J'ai joué mon premier match dimanche et mon deuxième jeudi. On est dimanche. J'ai perdu un peu le fil du temps, du lieu, etc. Tant qu'il le faut, je dois rester concentré, c'est tout. Après 17 siestes, la quantité de riz et de fruits que j'ai mangée… Honnêtement, ça a été une vraie expérience pour moi de vivre quelque chose comme ça, un truc inédit en 15 ans de carrière ! J'en suis assez heureux".
"En général, on redevient amies en une ou deux minutes (après son match contre Paula Badosa), parce qu'on se voit dans la salle de gym. On sait très bien toutes les deux séparer les choses. Bien sûr, sur le court, on est des adversaires mais, dans la vie en général, on est amies. D’habitude, ça prend quelques minutes. Je viens de la croiser quand elle sortait de sa conférence de presse. Elle avait l'air un peu fâchée, mais on sait toutes les deux très bien faire la part des choses."
©️Cèdric Lecocq / FFT"Je me suis dit que je voulais être un joueur différent, pouvoir montrer l'exemple. Je ne casse plus mes raquettes. Je ne reçois plus d'avertissements. C'est une discussion que j'ai eue avec moi-même. Je me suis rendu compte que je ne faisais pas de bien, ni à moi, ni aux gens et aux enfants qui regardent notre sport. Je suis content que ça fonctionne. J'ai beaucoup travaillé sur moi-même. C'était important parce que le tennis est un jeu très psychologique."
"Vous, les spectateurs, vous méritez d'immenses remerciements parce que vous m'avez donné énormément d'énergie. Je n'étais pas le même joueur avant ce quatrième set. C'est incroyable que vous soyez restés, il est 3h du matin... Vous êtes trop jeunes les enfants, vous devez dormir (rires) ! C'est un des plus grands matchs que j'ai vécu ici, merci à tous... Maintenant, c'est impossible de dormir avec toute cette adrénaline donc si vous avez une after party, je viens !"
Roland-Garros
19 Mai - 8 Juin 2025
