(Sous) le toit du monde
“La seule chose qui compte, a poursuivi Roger Federer, c’est de savoir si vous êtes prêt à 100% pour la bataille, si vous êtes en bonne forme et si vous êtes heureux d’être là. Ensuite, me concernant, je me prépare pour être à mon pic durant les tournois du Grand Chelem car il faut aussi se donner toutes les chances.“
Petit détail, mais qui a d’autant plus son importance à 38 ans : en ce mercredi noyé sous les eaux à Flushing Meadows, Roger Federer a, lui, pu jouer son deuxième tour sous le toit du central new-yorkais, contrairement à son futur adversaire, Lucas Pouille ou Daniel Evans, qui ne bénéficiera donc pas d’un jour de repos avant son duel face au Suisse.
“J’ai bien conscience que cela m’aide moi mais que cela n’aide pas les autres gars“, a reconnu le Suisse. Avant de conclure : “Ça va être dur pour eux, mais disons que par une journée comme celle-ci, je tire sûrement un petit avantage en rapport avec tout ce que j’ai accompli dans le tennis et au niveau de mon classement.“