Iga Swiatek : "Un tournoi vraiment irréel"

Tombeuse de Jasmine Paolini en finale de cette édition 2024, Iga Swiatek a remporté son quatrième titre Porte d’Auteuil, le 5e tournoi du Grand Chelem de sa carrière.

Iga Swiatek / Victoire finale Roland-Garros 2024©Nicolas Gouhier / FFT
 - Marion Theissen

Après avoir soulevé la Coupe Suzanne-Lenglen pour la troisième fois consécutive, Iga Swiatek a évoqué en conférence de presse sa manière de gérer le stress et la pression mais aussi la fierté qu'elle ressent en accomplissant ses objectifs.

C’est votre troisième titre consécutif à Roland-Garros, le quatrième Porte d'Auteuil et le cinquième en Grand Chelem : qu’est-ce que tout cela représente pour vous ? 

Iga Swiatek : Cela représente tellement pour moi ! Ce tournoi a vraiment été irréel. Après les deux premiers tours, j’ai pu commencer à mettre mon jeu en place et je me suis améliorée à chaque match. Je suis très fière de moi parce que les attentes et la pression autour de l’événement étaient vraiment élevées. Je suis contente d’être parvenue à m’en sortir. Je suis quelqu’un de perfectionniste, donc je me mets toujours la pression, mais je me sens mieux vis-à-vis de ça et j’arrive à la gérer.

En 2019, vous n'étiez pas parvenue à dépasser le stade des qualifications au tournoi de Rome. Cinq ans plus tard, vous êtes ici, et vous avez remporté cinq titres du Grand Chelem. Quelle ascension !

C’est fou, n’est-ce pas ? Le tennis est un sport plutôt juste avec tout le monde. Il faut vraiment se battre lorsqu'il est difficile d’entrer dans les tableaux avec son classement. Il faut jouer les tournois ITF et s’accrocher. Tout ça est allé assez vite pour moi, ma progression ne s’est jamais vraiment arrêtée et j’en suis fière !

Vous avez souvent évoqué votre première victoire ici en disant qu’elle était inattendue et qu’elle avait tout changé pour vous. Désormais, vous l'avez fait quatre fois... Comment ces succès ici vous ont-ils permis de vous sortir de situations compliquées, comme le match contre Naomi Osaka ?

C'est vrai que j’ai désormais l’expérience de ces moments de stress. Je sais que le match va me faire ressentir de la pression, mais aussi que je suis capable de m'en sortir. C'est cette expérience qu'il faut utiliser quand cette situation se présente. Je ne me dis surtout pas : "Oh, c’est mon cinquième titre du Grand Chelem, je n’aurai aucun stress". Ça ne fonctionne pas comme ça, donc bien sûr que l'expérience aide.