En démonstration face à Coco Gauff, Iga Swiatek s'est qualifiée pour la finale de Roland-Garros, où elle retrouvera Jasmine Paolini samedi. Satisfaite de son niveau de jeu, la numéro un mondiale est revenue sur sa gestion émotionnelle de l'événement, elle qui est en course pour un quatrième titre Porte d'Auteuil.
Iga Swiatek : "Je suis fière de moi"
Qualifiée pour la finale de Roland-Garros, Iga Swiatek a expliqué en conférence de presse ne pas avoir douté de ses chances face à Coco Gauff.
Comment avez-vous réussi à revenir aussi rapidement après avoir été breakée dans le deuxième set ? Qu'est-ce qui a tourné à votre avantage aujourd'hui ?
Iga Swiatek : J'ai juste pensé au fait que j'avais fait de bons jeux de retour, je l'avais breakée plusieurs fois dans le premier set, donc je savais que je pouvais le refaire. Cela ne m'a pas perturbée de perdre mon service parce que je savais que j'étais dans un bon jour au retour et que je pouvais revenir au score. J'ai haussé mon niveau d'intensité. La plupart des aspects de mon jeu ont plutôt fonctionné aujourd'hui, donc je suis fière de moi.
Vous allez jouer pour un quatrième titre à Roland-Garros. Commencez-vous à y être habituée ou êtes-vous encore nerveuse en vue de la finale ?
En général, je ne me rends compte de ce que j'ai réalisé qu'une fois le tournoi terminé. Pendant qu'il est en cours, je pense juste à jouer un match de plus. C'est parfois difficile d'éviter de penser aux enjeux, à l'ambiance autour des matchs. Je n'y suis pas habituée, ce n'est pas la routine. Mais d'un autre côté, quand je suis pleinement concentrée sur mon tennis, je peux faire en sorte que ça le devienne. C'est plus facile de procéder de cette manière.
Comment décririez-vous votre niveau de confort et de confiance sur terre battue ?
Il est élevé (rires). Je pense que la surface colle bien à mon jeu. Je peux imprimer plus d'effet à la balle, je peux jouer plus de points en défense car c'est un peu plus lent. Je dois aussi attaquer un peu plus parfois. Je pense que j'utilise bien les spécificités de la surface. Avec le toit ouvert et le soleil, la balle rebondit plus haut. L'air est plus sec donc la balle va plus vite. Mes coups sont plus lourds. On a joué dans les mêmes conditions à Rome et ici, la semaine avant le début du tournoi, donc pendant les premiers tours, les conditions étaient un peu plus difficiles.
Que pensez-vous de Jasmine Paolini, votre adversaire en finale ?
Notre dernier match remonte à longtemps (US Open 2022), donc je vais devoir me préparer tactiquement, voir comment son jeu a évolué. Elle fait la meilleure saison de sa carrière, donc elle a forcément dû changer quelque chose. Honnêtement, je n'ai pas regardé ses matchs. Je vais tenter de me concentrer sur moi, de me préparer et d'être constante dans ma tactique.