Qualifs hommes (J5) : les nominés sont...

L'armée américaine

Avec trois heureux élus pour le tableau final, le contingent américain aura donc été le plus performant de ces qualifications. Et il ne sera certainement pas le moins dangereux pour la suite.

A 28 ans, Jack Sock confirme en effet son retour en grâce avec un nouveau succès plein de sang-froid (7/6(5), 7/6(4)) face au Russe Andrey Kuznetsov, ancien 39e mondial. Le vainqueur du Rolex Paris Masters 2017 tentera ainsi de gagner son premier match dans le tableau final de Roland-Garros depuis 2016.

Sebastian Korda, qui n'est autre que le fils de Petr Korda, vainqueur de l'Open d'Australie 1998, a lui aussi poinçonné son billet en dominant le Russe Aslan Karatsev (7/5, 6/2), qui venait pourtant d'enchaîner deux titres en Challengers et une finale contre Stan Wawrinka à Prague. A 20 ans, le jeune Américain d'origine tchèque a encore impressionné par son calme et sa maturité.

A peine moins jeune (22 ans), mais plus aguerri à ce niveau, Michael Mmoh a lui aussi trouvé la clé du tableau final, face au pourtant dangereux terrien Renzo Olivo (4/6, 6/2, 6/3).

Le sourire du "Ceck"

Il a atteint les demi-finales ici en 2018 et connu depuis une lente descente aux enfers. En début de semaine, l'Italien Marco Cecchinato nous disait être désormais sur la voie du renouveau. Il a joint le geste à la parole en surclassant le Belge Kimmer Coppejans à l'issue d'une démonstration de grande classe (6/1, 6/2).

Le grand sourire qui balayait son visage à l'issue de sa qualification en disait long sur sa joie et sur son soulagement. Pas de doute, "il Ceck" est bien retour.

Le benjamin

Sebastian Korda n'est pas le seul joueur de la promotion 2000 à s'être qualifié pour le tableau final. Il y a aussi Tomas Machac, dont la nationalité tchèque et le puissant tennis de fond de court rappellent également le parcours de Korda (même si ce dernier joue pour la bannière étoilée).

Machac est même un peu plus jeune que Korda, puisqu'il n'a pas encore fêté ses 20 ans (il le fera le 13 octobre prochain). Ce qui ne l'a pas empêché de battre en deux sets le pourtant solide Portugais Frederico Ferreira Silva (7/6(6), 6/4). Pas mal, pour un jeune homme qui n'avait jamais joué un match en Grand Chelem, qualifications comprises.

Les "bizuths"

Eux avaient déjà disputé des qualifications de Grand Chelem mais jamais encore un tableau final : l'Autrichien Jurij Rodionov, 21 ans, et le Serbe Nikola Milojevic, 25 ans, ont gagné de haute lutte le droit de vivre cet immense bonheur. Le premier a battu son compatriote Sebastian Ofner (6/4, 3/6, 6/3), et le second est venu à bout d'un des épouvantails de ces qualifications, l'Argentin Leonardo Mayer (6/7(4), 6/2, 6/3).

Le cas suisse

Enfin, Henri Laaksonen a lui aussi gagné son sésame en battant le Colombien Daniel Galan (7/5, 6/1). Sans faire beaucoup de bruit, le Suisse d'origine finlandaise n'aura pas perdu un seul set lors de ces qualifications. Lui aussi a, il est vrai, connu le niveau au-dessus : à 28 ans, il a été top 100 et avait passé un tour dans le tableau final de Roland-Garros l'an dernier, avant de tomber sur Novak Djokovic.