Rendez-vous à RG : les 7 joueuses à suivre de (très) près

À moins de deux mois de Roland-Garros 2019, focus sur les potentielles animatrices de l'ocre.

Simona Halep all smile during Indian Wells 2019©Corinne Dubreuil/FFT
 - Myrtille Rambion
Simona Halep, la favorite


La tenante du titre est sans doute celle qui possède intrinsèquement le plus de chances statistiques de se voir prendre sa propre succession à Roland-Garros. La WTA l’a d’ailleurs clairement classée n°1 de son “index terre battue“ à l’aube de la saison sur ocre.

Actuellement 2e mondiale, Simona Halep a le premier rang de nouveau à portée de main. Et la Roumaine compte bien sur la terre battue pour lui permettre de ré-atteindre cet objectif très prochainement. Pour le magnifier ensuite avec une deuxième couronne parisienne ?

Maria Sakkari, l’invitée-surprise ?


La Grecque est l’une des révélations de ces derniers mois. Mais depuis le début de l’année, l’actuelle 50e mondiale connaît une période de doutes, sans beaucoup de victoires depuis son 3e tour à Melbourne.

Le début de la saison sur terre semble déjà sonner comme un réveil dans une jeune carrière très prometteuse, puisque Maria Sakkari y a signé son troisième succès sur une top 10. À Charleston, elle a en effet battu la tenante du titre et 6e mondiale Kiki Bertens, au 2e tour.

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“C’est super, s’est-elle enthousiasmée, parce que je voulais vraiment bien jouer sur terre battue cette année, sans pour autant nourrir de grosses attentes. Bien démarrer la saison sur terre me donne pas mal de confiance.“ De bon augure dans la perspective de faire encore mieux que l’an passé à la porte-d’Auteuil, où elle avait atteint le 3e tour.

Belinda Bencic expresses pure joy in Indian Wells 2019©Corinne Dubreuil/FFT
Belinda Bencic, l’Héritière est de retour


De toutes les joueuses de la jeune génération, Belinda Bencic est celle que l’on voit naturellement depuis ses débuts comme l’une des actrices potentielles des derniers jours à Roland-Garros, elle qui s’y est imposée en juniors en 2013.

À 22 ans, “Beli“  a déjà vécu plusieurs vies. Après avoir atteint le 7e rang mondial en 2016, la Suissesse a ensuite vécu deux années compliquées, avec notamment une opération du poignet en 2017. Mais 2019 s’annonce déjà comme la saison de la résurrection.

Son titre conquis à Dubaï et sa demi-finale à Indian Wells, ainsi qu’un physique clairement renforcé pour devenir à toute épreuve, l’ont prouvé. Au point que dans quelques semaines, sur sa surface, Paris pourrait logiquement rimer avec “Beli“.

Ashleigh Barty, la patiente australienne


Bien sûr, la terre battue n’est pas la surface la plus naturelle pour l’Australienne. Bien sûr, le dur lui a jusqu’ici davantage réussi. Bien sûr. Mais ça, c’était avant. Avant qu’Ashleigh Barty n’ait pris conscience de son extraordinaire potentiel et ne fasse son entrée dans le top 10.

Victorieuse à Miami, l’Australienne de 22 ans sera-t-elle en mesure de transformer l’essai à la porte-d’Auteuil ? Et pourquoi pas. Son talent peut lui ouvrir les portes d’une deuxième semaine, la confiance accumulée peut, elle, faire le reste.



“Pour moi, cette partie de la saison est un défi, a-t-elle prévenu. Mais justement lorsqu’il s’agit d’un défi, on voit les choses différemment. C’est une occasion pour moi de tester des choses que je n’ai jamais faites auparavant.“

Petra Kvitova smiling during media day at Roland-Garros 2017©Corinne Dubreuil/FFT
Petra Kvitova, la valeur sûre


Roland-Garros tient une place à part dans le cœur de Petra Kvitova. En mai 2017, c’est là que, six mois après l’affreuse agression au couteau dont elle avait été victime, la Tchèque a effectué son retour à la compétition.

Même si jusqu’ici, Petra Kvitova n’a pas fait mieux qu’une demi-finale à “Roland“, elle possède de nombreux atouts dans la quête à la Coupe Suzanne-Lenglen. Déjà doublement titrée en Grand Chelem (Wimbledon), finaliste à Melbourne en début d’année, la n°3 mondiale est en outre triple championne à Madrid. Où elle ouvrira sa saison 2019 sur terre, avec comme objectif de conserver son titre.

Jelena Ostapenko, réapprendre à oublier sa peur


“Quand on commence à trop penser, c’est très difficile de se sortir de cette spirale, analyse la Lettonne. Difficile aussi de retrouver cette sensation qui permet de jouer sans peur.“ Cette dernière semble justement revenue, après une saison de confirmation compliquée et une blessure au poignet.

À Charleston, Jelena Ostapenko a martelé : “je pense vraiment que le plus important est que je retrouve ce sentiment de jouer sans peur, exactement comme à Roland-Garros 2017.“

Bianca Andreescu lying on the ground after match point in the final of Indian Wells 2019©Corinne Dubreuil/FFT
Bianca Andreescu, plus une inconnue


Le tennis canadien se porte bien. Si Denis Shapovalov et Felix Auger-Aliassime sont ses chefs de file masculins, le circuit féminin, lui, a Bianca Andreescu.

La championne d’Indian Wells a connu ses meilleurs résultats sur dur, mais son incroyable série de dix victoires consécutives lors de la tournée américaine de printemps laisse présager que tout est permis.

Et quand on sait que son modèle s’appelle Simona Halep, on se dit que dans un futur très proche, la porte-d’Auteuil pourrait fort résonner des exploits de Bianca Andreescu.