Bientôt, ses autres projets, comme sa société de capital risque Serena Ventures, créée il y a quelques années, occuperont à 100% le quotidien de l’Américaine. Mais c’est surtout sa famille qui va être au centre de ses préoccupations. "Je veux agrandir ma famille. Je ne veux vraiment pas être de nouveau enceinte en tant qu’athlète. J’ai besoin d’être à 100% dans le tennis ou 100% en dehors. Je vais avoir 41 ans (en septembre) et il faut que je fasse un choix."
Un choix nécessaire mais difficile pour l’Américaine qui a très longtemps refusé ne serait-ce que d’aborder le sujet « retraite » avec ses proches.
"J’ai eu beaucoup de mal à admettre que je devais arrêter le tennis. Avec mon mari, Alexis, on en a très peu parlé, c’est un peu un sujet tabou. Je n’arrive même pas à en parler avec mes parents. Ce n’est pas réel jusqu’à ce qu’on le dise à voix haute. Quand j’y pense, j’ai une boule dans la gorge et je commence à pleurer. La seule personne avec laquelle j’en ai vraiment discuté est mon thérapeute."