Le jeune Italien, n’a pas démérité pour autant. Mené, il a continué à se battre et montré de belles choses. Même s’il s’est souvent heurté à la grande science du jeu du Serbe, l’élève de Riccardo Piatti préférait retenir le positif de cette première confrontation avec le numéro un mondial. "Je dois apprendre à mieux comprendre chaque situation. C’est ce que j’essaie de faire. Parfois ça marche et parfois non. Surtout face à un adversaire comme Novak qui anticipe et comprend plus vite que toi."
Déjà champion mais encore en apprentissage
Souvent comparé à Novak Djokovic, comme lorsqu’il avait atteint les quarts de finale de Roland-Garros dès sa première participation l’an dernier en devenant le plus jeune joueur à atteindre ce stade de la compétition depuis… Djokovic en 2006, Jannik Sinner partage aussi avec le Serbe une impressionnante fluidité en fond de court.
Le récent finaliste à Miami, une première pour lui en Masters 1000, connaît aussi bien le Serbe pour s’être entraîné à de nombreuses reprises avec lui dans sa jeunesse mais c’est peut-être son faible temps de jeu sur terre avant ce tournoi qui lui a coûté ce mercredi face au numéro un mondial.
Revenu tard des Etats-Unis, il n’avait ainsi eu que trois jours d’entraînement sur terre battue avant de débuter sur les courts de Monte-Carlo cette année. Et même s’il connaît parfaitement les lieux, puisqu’il est résident monégasque, il a sûrement manqué d’heures de jeu pour appréhender au mieux la transition dur-terre battue, toujours piégeuse...